Wil mr. Reynders misschien aan alle omwonenden denken als federaal vice-premier (zie interview 1000 décibels onder Politiek)

Mail 22.12.2004
Monsieur le Vice-Premier Ministre,

J'ai pris connaissance avec stupéfaction de l'interview que vous avez accordée à Mille Décibels. Je suis étonnée qu'un Ministre fédéral, de surcroît un Vice-Premier Ministre, défende aussi ouvertement une minorité survolée par intermittence et ne formant nullement la zone la plus densément peuplée autour de l'aéroport de Zaventem.

J'espère évidemment que vous ne manquerez pas de faire part de préoccupations identiques vis-à-vis des habitants de la zone 1 qui sont eux survolés CONSTAMMENT de jour comme de nuit, en semaine comme le week-end à raison pendant des heures d'un vol chaque minute, les sonomètres d'Aminal pour Diegem et de l'IBGE pour Haren le montrent d'ailleurs clairement.Il s'agit de survols à basse altitude causant un vacarme infernal, des vibrations prenant des allures de tremblements de terre et occasionant une pollution que tout le monde veut ignorer. La zone 1 est constituée de communes sises à la limite de la Région de Bruxelles-Capitale et de communes faisant partie de cette région. Cette concentration des décollages au-dessus de cette zone est bien le fait des mesures de Madame Durant qui a concentré quelque peu ouvertement les vols de nuit mais de façon insidieuse et fallacieuse les vols de jour. Au passage je veux souligner votre courage de bien vouloir reconnaître quel était de dessein réel de cette ministre et le plaisir qu'elle manifestait de faire souffrir des citoyens par son plan machiavélique.

Le plan Anciaux, en fait concocté par Biac et Belgocontrol, devait quelque peu nous soulager mais en fait par des tas de tours de passe passe et surtout grâce aux doléances souvent inexactes et diverses interventions de personnes qui se considèrent supérieures aux autres citoyens car leur jardin débouche sur la zone aéroportuaire, les mesures en faveur de notre zone ne sont pratiquement jamais appliquées. Ces personnes se plaignent notamment des survols les samedis, or il faut constater que depuis le samedi 5 juin jusqu'à ce jour(donc 28 samedis), la réglementation du plan Anciaux n'a en fait été appliquée que deux fois; la raison du non survol pour les 4 autres samedis de cette période sont les travaux du mois d'août à la piste 25R pour 3 samedis et un fort vent du nord pour le 4ème.

Les dimanches, nous sommes encore régulièrement survolés si pas constamment, sporadiquement par tous les gros porteurs et bien souvent constamment bien avant 17 heures (l'heure prévue dans le plan Anciaux). Et le plan n'est pas non plus toujours respectés pour les vols de nuit, nous sommes même loin du compte.

Au lieu de répéter les doléances des habitants de l'Oostrand, ne serait-il pas préférable, Monsieur le Vice-Premier Ministre, d'analyser le problème dans son ensemble en profondeur et en se penchant sur toute la zone limitrophe à l'aéroport et de réfléchir à ce que le juge en référé a seulement épinglé dans ce dossier, à savoir que l'aéroport est mal situé, cela vaut pour tout le monde et la responsabilité en incombe au monde politique.

Ne venez pas me dire qu'il fallait savoir à quoi s'attendre quand on vient habiter à Diegem. Et bien non Monsieur le Vice-Premier Ministre, en 1980 rien ne permettait d'entrevoir le développement sauvage de cet aéroport aux portes de la capitale du pays. De plus cet aéroport n'a fait que croître en se rapprochant en fait de cette capitale. Les vols de nuit étaient inexistants et les décollages se faisaient dans deux sens.

J'espère que vous ne manquerez pas de dénoncer la situation infernale - terme utilisé même par Monsieur Touwaide pour qualifier notre quotidien - dans laquelle nous visons en permanence et que votre intention n'est pas de créer une zizanie au sein même d'une communauté.

Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et qu'au cours de l'année 2005 ce dossier épineux sera traité avec sérieux et sérénité en voulant protéger tous les citoyens vivant dans l'enfer du à l'aéroport.

Je vous présente, Monsieur le Vice-Premier Ministre, l'expression de ma plus haute considération.


F. D - habitant Diegem à la frontière avec Haren et travaillant à Haren.

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