Open brief aan Le Vif  ivm "Survol de Bruxelles, le bal des egos".

De : 
À :  laurence.van.ruymbeke@levif.be, thierry.fiorilli@levif.be, gerald.papy@levif.be
Date : 28 octobre 2015 à 08:27
Sujet : réaction à votre article sur le « survol de Bruxelles, le bal des egos »

Bonjour,

Je me dois de réagir à votre article sur le « survol de Bruxelles, le bal des egos » et ce pour les raisons suivantes:

  • Dans l’analyse historique vous omettez d’indiquer qu’avant 1997 la piste 20 était plus utilisée que la 25R et que Bruxelles à toujours été survolée depuis la nuit des temps. Le repère historique est important, car il met toutes les régions devant un fait historique : tout le monde a subit, à un moment ou un autre,  les nuisances de l’aéroport et il n’y a pas de nouveaux et anciens survolés !
  • Vous insinuez une grande manœuvre du CD&V dans cette histoire, je ne suis pas en mesure de juger,  mais sachez que d’autres partis politiques le font et l’ont fait. Je vous rappelle le rôle sournois de Mr Touwaide, Directeur du Service Fédéral de Médiation pour l'Aéroport de Bruxelles-National depuis 2002 ( en détachement pour mission d'expertise auprès du Gouvernement Fédéral de Belgique de 2008 à 2014, -source Linkedin), conseiller du précédent Ministre de la mobilité et force vive du mouvement des riverains de l’Oostrand. Voilà un homme qui a cumulé le rôle de contrôleur, conseiller et intéressé…tout le monde dans ce dossier pêche d’un manque d’étique politique.
  • Notez qu’il n’y a pas de zones non-densément peuplées autour de l’aéroport. Bruxelles, le Oost- et Noordrand doivent prendre leur part des vols, sans discrimination. Les néerlandophones, francophones sont munis du même bagage génétique et subissent les mêmes nuisances. Les deux communautés sont bien représentés dans les trois régions concernées, ce que la race politique semble oublier.
  • Je déplore que vous ne proposiez pas de solution à la problématique des nuisances de l’aéroport de Bruxelles National. Elle est tellement simple que personne ne veut l’introduire : répartir les vols sur « toutes les populations autour de l’aéroport » et ce fonction de leur distance vàv de ce dernier. Toutes les études démontrent que la nuisance sonore aéroportuaire est fonction de la fréquence de survol et du niveau de bruit. En limitant la capacité de l’aéroport tant de jour que de nuit (avec à terme l'arrêt des vols de nuit),  en obligeant l’utilisations d’une flotte récente d’avions et  en répartissant les vols équitablement, on peut espérer une solution durable à ce dossier de m….  La nuit devrait également être définie de 22h à 7h.  

Bien cordialement, K. W

Noordrand