Ce matin, lors du Comité de concertation réuni par Charles Michel pour traiter du conflit d’intérêt soulevé par la Flandre en matière d’application des normes de bruit bruxelloises, la Ministre Fremault, accompagnée par le Président Vervoort et le Ministre Vanhengel, a tenu bon, et a défendu les droits des bruxellois face aux nuisances aériennes causées par le survol illégal de Bruxelles.
Le Mouvement Pas Question soutient totalement la Région bruxelloise dans son action déterminée pour faire respecter strictement ses normes de bruits, sans plus y appliquer aucune marge de tolérance. Nous sommes dans un Etat de droit, et la Région bruxelloise ne peut pas donner aux compagnies aériennes un “permis de violer la loi”.
Le compte à rebours est donc enclenché, et les normes de bruit bruxelloises seront appliquées strictement dès le 22 février 2017.
La pleine et entière responsabilité de ce dossier appartient désormais au Gouvernement fédéral, et donc au Premier Ministre et au Ministre de la Mobilité Bellot. Il leur appartient, après des mois d’inaction, de mettre en oeuvre le plus rapidement possible des routes et procédures aériennes alternatives, à même de faire cesser les violations des normes de bruit.
Ces alternatives existent et sont connues: le Ministre Bellot a le pouvoir de prendre des mesures immédiates (par NOTAM), pour envoyer une partie du trafic causant des violations de normes vers d’autres routes aériennes existantes, et de faire cesser à brève échéance la majorité des violations de normes de bruit, notamment en déplaçant le trafic sur la route du canal vers la route du Ring, et utilisant plus les routes ZOULOU (contournement de Bruxelles par le Nord et l’Ouest) et IKEA (décollages vers le Sud et l’Est au départ de la piste 19).
A défaut d’agir avant le 21 février, le Gouvernement fédéral sera lui-même seul responsable des violations de la loi sur les normes de bruit, et dès lors de la multiplication des amendes aux compagnies aériennes par 5 et du départ annoncé de certaines compagnies aériennes vers des aéroports de pays voisins où l’on évite le survol des zones les plus densément peuplées.
Le Mouvement Pas Question invite par ailleurs les dirigeants de Brussels Airport et des compagnies aériennes à exercer une pression sur le Gouvernement fédéral pour que ce dernier adopte sans tarder les mesures nécessaires pour respecter la loi, et permettre le maintien de l’activité économique à Zaventem.
Mouvement citoyen PAS QUESTION