Nouveau plan de dispersion des vols autour de Zaventem, qu'en pensez ?

Communiqué de presse de l’asbl EPURES 14/04/2014

Epures (Waals Brabant) wil net als UBCNA (Oostrand) omleidingsroutes via NoordWesten (RING en aanpalende Noordrand) blijven gebruiken voor vluchten naar het Zuiden en huidige vluchten over Watermaal en Oudergem opnieuw naar Noordrand verplaatsen

L’asbl EPURES invite les élus brabançons et leur parti à être prudents dans leur positionnement  à l’égard du nouveau plan de dispersion des vols de Zaventem. L’asbl EPURES constate nombre de sorties électoralistes à ce sujet, sans que le fond du dossier soit réellement étudié.

Le plan Wathelet est celui du gouvernement fédéral. Au contraire de ses prédécesseurs Anciaux, Landuyt ou Schouppe, Mr Wathelet semble avoir travaillé de concert et avec le blanc-seing des autres membres du gouvernement. Ce plan est sans doute imparfait, mais est vraisemblablement moins mauvais que beaucoup d'autres. Il y a dedans de bonnes idées, comme l'usage des couloirs non aedificandi ou des zones d'infrastructure.

Nous ne pouvons que constater que si le nombre de survols n’a pas globalement diminué  au-dessus du Brabant wallon, ceux-ci se font avec une meilleure répartition et dans de meilleures conditions. Les infrastructures comme la  E411 sont maintenant mieux utilisées pour les décollages en 25 et il est fait meilleur usage des couloirs non aedificandi pour les décollages à partir de la 07[i] (résultat d’un long travail entre associations flamandes et wallonne). Pour autant,  nous ne négligeons pas le fait que des améliorations peuvent/doivent encore avoir lieu, par exemple pour les atterrissages en 01.

Il ne faut cependant pas se leurrer. Il n'y a pas de réelles zones moins densément peuplées autour de Zaventem, hormis les couloirs non aedificandi à l'est de l'aéroport et il n'y aura jamais de budget pour isoler ou exproprier quoi ou qui que ce soit.

Si la fermeture de l’aéroport semble difficilement envisageable, il est donc nécessaire de penser à de réelles solutions de fond, profitables à tous, plutôt que d’opposer des Bruxellois à d’autres Bruxellois et d’oublier certains territoires. Ce serait alors réellement du courage politique.

Nous faisons nôtres ces prises de positions

Défendre un aéroport urbain à Bruxelles, ouvert uniquement de jour entre 7.00 et 22.00 heures, pour des vols passagers réguliers, sans cargo, sans low-cost, sans charter, avec maximum 200.000 avions par an (atterrissages et décollages).

Travailler sur les Quota Count des avions.

Créer une Autorité Indépendante de Contrôle qui poursuive toutes les infractions et qui veille, par sanctions administratives, à ce que toutes les procédures aéronautiques soient strictement respectées par les contrôleurs aériens, avec une meilleure prise en compte du Brabant wallon, par exemple dans l’information diffusée (cartes, statistiques).

Comme le pose notre consœur bruxelloise, l’UBCNA, à court terme, la route de décollage 25R qui contourne tout Bruxelles par le Nord-Ouest en survolant le Ring R.0 est la meilleure solution pour les destinations Sud (qui survolent actuellement Watermael et Auderghem). Collant au tracé de l'infrastructure et les nuisances aériennes se confondant à celles de la route, elle pourrait être le meilleur choix mais aucun parti francophone n'ose défendre cette alternative par peur de la réaction des partis flamands.