Frans IROQUA - onderzoek bevestigt: frequentie is reële hinderfactor. Eén vliegtuig per uur hindert minder dan hetzelfde elke 10 minuten.
Cherche l'Info 2.5.2005
Tout sur le Bruit mei 2005
Six grands acteurs français de la recherche et de l'industrie aéronautique,
soutenus par la ) Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), se mobilisent
pour mieux répondre aux exigences des riverains d'aéroports face au
développement du trafic aérien.
Le CNRS, l'ONERA et les constructeurs Airbus, Dassault Aviation, Eurocopter,
Snecma SA viennent de signer l'Initiative de Recherche pour l'Optimisation
acoustiQUe Aéronautique (IROQUA). Leur but : orienter, soutenir et assurer la
cohérence de la recherche pour réduire les nuisances sonores engendrées par les
aéronefs.
La chasse aux décibels est ouverte !
L'Advisory Council for Aeronautics Research in Europe (ACARE) - comité
d'experts européens a fixé un objectif de réduction du bruit d'ici 2020 : 10
décibels en moins sur le niveau de bruit autour des aéroports, soit une division
par 10 de la puissance sonore, ce qui correspond à une diminution de moitié de
la nuisance sonore. Cet objectif est d'autant plus ambitieux que les études
scientifiques et techniques ont déjà permis de diminuer le bruit d'une vingtaine
de décibels depuis les années 80. Les chercheurs et ingénieurs vont utiliser
deux approches.
La première consistera à réduire le bruit à la source, partout où cela est
possible, en travaillant sur les configurations et les formes des aéronefs, les
moteurs, les équipements et les matériaux des aéronefs. Par exemple, ils
étudieront les tuyères, la vitesse des turbines ou encore les taux de combustion
les mieux adaptés à la réduction du bruit. Ce volet sera au coeur du projet
IROQUA.
La seconde approche portera sur les procédures de vol et les trajectoires à
faible bruit. La gêne n'est pas la même lorsqu'on entend
un avion toutes les heures ou toutes les 10 minutes, le jour ou la nuit.
Les perceptions des riverains seront prises en compte pour orchestrer le «
ballet » des avions autour des aéroports.
Ces recherches contribueront à contenir les nuisances sonores au périmètre des
aéroports, comme le préconise l'ACARE. Les nuisances sonores correspondent ici à
des bruits dépassant un certain niveau, autour de 65 décibels, soit le bruit que
fait une voiture à 130 kilomètres/heure.
Dans le cadre d'IROQUA, les acteurs français de la recherche et de l'industrie
aéronautique coordonneront des programmes communs, dans un souci de cohérence et
de complémentarité. Ils travailleront avec la direction des programmes de
l'aviation civile, le Ministère de l'Education Nationale, de la Recherche et de
la Technologie, les conseils régionaux etcŠ Ensemble, ils seront un vecteur
d'ouverture sur l'Europe et pourront prendre une plus large part aux programmes
européens.
Ecrit par Cherche l'info, le Lundi 2 Mai
2005, 13:04 dans la rubrique Le bruit.