Reponse d'Ecolo à notre lettre ouverte

Epures 20/05/2014

 

Commentaar Actie Noordrand: "

"De redenering van Ecolo is genadeloos en cynisch kapitalistisch. Verminder het aantal overvlogenen = superconcentratie. Zo wordt onteigening/isolatie/terugkoop onbebouwde terreinen/waardevermindering onroerend goed  'betaalbaar'.

Dit is een impliciete verwijzing naar de recente bevraging door kabinet Schauvliege van getroffen gemeentes rond luchthaven (waar Ecolo telkens op terugkomt) ivm plan LNE (onteigening, verplichte isolatie, verbod te bouwen, verplichte kennisgeving bij verkoop dat goed binnen zware geluidscontour ligt dus waardevermindering).

Deze maatregelen zouden (de eerste twee niet maar de laatste twee wel voor alle gemeentes) grote delen van Steenokkerzeel, bijna gans Diegem, deel Haren en Neder Over Heembeek, flink deel Koningslo en Strombeek en deel Grimbergen treffen.

Alles wat nu door preferentiële baan 25R 95% van de tijd overvlogen kan worden zou de facto onbewoonbaar cq minderwaardig bewoonbaar worden: stedelijke kankergebied.  Kinderen naar scholen sturen in die superovervlogen gebieden is hun gezondheid en leervermogen ernstig in gevaar brengen om maar een argument aan te halen. De rest laat ik aan uw gezond verstand over.
 

Er is een fatsoenlijk, voor iedereen leefbaar alternatief, dat de luchthaven hier houdt (want dat wil iedereen toch wel, die luchthaven bij de voordeur van Brussel). Actie Noordrand roept de Vlaamse politiek op om via een gezonde Milieuvergunning die doet wat ze moet doen: Vlaamse burgers beschermen, Vlaanderen een evenwaardige onderhandelingspositie te geven met de andere gewesten, als er voor 9 juli in het Overlegcomité onderhandeld moet worden ."

 

 

Réponse d’ECOLO reçue le 12 mai 2014 à notre lettre ouverte.

Survol du BW : Réponse à la lettre ouverte d’Epures ASBL

Messieurs,
Nous vous remercions pour votre interpellation.
Comme vous le savez, Ecolo est particulièrement soucieux du bien-être et de la santé des citoyens, aussi bien à Bruxelles qu’en Wallonie. L’aéroport de Bruxelles National pose problème depuis de nombreuses années, vu sa localisation peu adéquate. Il est donc nécessaire d’y apporter des solutions, mais la dispersion des nuisances n’a jamais fait partie des solutions défendues par Ecolo (à l’inverse de tous les autres partis). Nous avons donc dénoncé depuis 2010 les prémices de ce qui est devenu le plan Wathelet[i]..

Celui-ci aggrave considérablement le nombre de personnes survolées à Bruxelles et les nuisances sonores subies par ceux-ci. Les tentatives de modifications du plan suite aux plaintes massives des citoyens, des associations et à la décision de la Région bruxelloise d’introduire un recours n’auraient pas amélioré significativement la situation. Elles auraient fait repartir à la hausse les nuisances vécues à d’autres endroits, notamment en Brabant wallon, sans régler le problème de Bruxelles.

Pour Ecolo, il faut un moratoire sur le plan Wathelet (c’est-à-dire suspendre l’augmentation du survol de la zone du canal et la nouvelle route qui va de Evere à Watermael-Boitsfort, qui ensemble survolent intensivement plus de 400.000 Bruxellois), une étude d’incidences sérieuse et l’application de mesures structurelles. Celles-ci doivent avoir pour objectif de diminuer les nuisances sonores et environnementales ainsi que le nombre de personnes survolées, et de préserver la sécurité des citoyens.

Par ailleurs, Ecolo défend l’interdiction de toute nouvelle construction résidentielle[ii] dans les zones exposées à des niveaux de bruit supérieurs aux recommandations de l’OMS et le rachat des maisons existantes concernées au moyen d’un fonds alimenté par les compagnies aériennes en fonction du bruit généré par leurs appareil. La création d’un tel fonds d’isolation ou d’indemnisation n’est toutefois possible qu’en réduisant le nombre d’habitations survolées.

Rappelons que lorsque Isabelle Durant était Ministre des Transports, elle a proposé la concentration des vols de nuit sur la route du Ring et la création d’un fonds d’isolation. Vu l’opposition du MR et du PS, ainsi que des partis Flamands, Ecolo avait pris alors la décision de quitter le Gouvernement fédéral.

Par ailleurs, une réelle concertation entre la Région bruxelloise, la Région flamande et la Région wallonne doit être une priorité absolue. En effet, la Wallonie, et singulièrement le Brabant wallon, ne peut être la variable d’ajustement[iii] d’un plan qui ne tiendrait compte que des Flamands et des Bruxellois. Une solution durable doit être recherchée pour le plus grand nombre, en dehors de tout marchandage politique ou communautaire.

Dans ce cadre, il nous semble absolument indispensable de pouvoir compter sur un organe indépendant en charge du contrôle des différentes mesures mises en place. Celui-ci ne peut toutefois pas remplacer la modification des routes problématiques.

Afin de pouvoir objectiver la situation, Ecolo demande également la mise en place de mesures du bruit, comme cela se fait déjà à Bruxelles, pour évaluer les nuisances vécues par les Brabançons. Ces deux conditions sont nécessaires pour prendre les meilleures décisions possibles.

Il est également fondamental de travailler à la source, sur le nombre de survols, les horaires, les avions eux-mêmes, etc. Ainsi, Ecolo demande des solutions structurelles pour l’aéroport destinées à en faire un « city airport » de tourisme et d’affaires compatible avec sa position géographique, notamment :

 

o   interdiction des vols de nuit, sans attendre une hypothétique décision européenne et extension des restrictions d’exploitation en vigueur la nuit jusqu’à 7 heures.

 

o   Plafonnement du nombre de mouvements à 250.000 par an.

 

o   Limitation du développement des vols low cost et des vols cargo, et développement de synergies entre Brussels airport et les aéroports régionaux[iv].

 

o   L’allongement de la piste 25L[v], qui permettrait aux avions de virer à gauche avant d’atteindre les zones densément peuplées.

Enfin, Ecolo estime qu’il faut privilégier le développement des autres modes de transports, comme le train à grande vitesse, tant pour le transport de personnes que de marchandises. Il faut pour cela mettre fin à la concurrence déloyale exercée par le transport aérien, notamment en raison de l’absence d’accises sur le kérosène ou de contribution au système européen de quotas de CO2. Prendre le train doit redevenir moins cher que l’avion ! 

Car la solution ne peut consister à déplacer les nuisances sur d’autres personnes. Dans ce dossier, Ecolo défend ce qu’il applique quelle que soit la thématique : des solutions structurelles et concertées, plutôt que des demi-mesures de court-terme.

 
Pour Ecolo Brabant wallon,
 

Audrey Martin, Alain Trussart, Sophie Vandeloise, Secrétaires régionaux

Hélène Ryckmans, Tête de liste à la Région
Marcel Cheron, Tête de liste à la Chambre

Survol des avions: Reponse du Ps à notre lettre ouverte

 

Réponse du PS  reçue le 21 mai 2014 à notre lettre ouverte.

 Veuillez trouver ci-dessous la réponse du PS. Les commentaires de l’ASBL EPURES se trouvent en bas de document.

 Madame, Monsieur,

Nous avons bien reçu votre message qui a retenu toute notre attention[i]. Pour le PS, les nuisances sonores provoquées par l’aéroport de Zaventem constituent un réel problème de société, très complexe à gérer. Nous comprenons que le bruit des avions crée des nuisances, parfois lourdes, chez les gens et nous nous devons d’y répondre.

D’un autre côté, il ne faut pas oublier que l’aéroport national représente un atout socio-économique en créant de l’activité et de l’emploi dans les trois Régions du pays (20.000 emplois directs et 40.000 emplois indirects[ii]).

Il ne sera par ailleurs pas possible de faire complètement disparaitre les nuisances sonores. Si on décide de réduire le survol de certains citoyens, d’autres citoyens risquent d’être davantage survolés.

Dans ce contexte, le PS veut s’employer à réduire davantage les nuisances aériennes au bénéfice de tous les citoyens, sans opposer les gens entre eux.

C’est pourquoi, le PS veut travailler sur 2 volets en parallèle : instaurer un moratoire[iii] sur le plan Wathelet et mettre en œuvre une solution structurelle.

Un moratoire, cela signifie revenir à une situation où le nombre de personnes survolées était infiniment moins important. Et la différence est significative comme l’a maintenant clairement montré l’étude réalisée par l’ULB[iv]. Le plus  important pour le PS est en effet de ne pas opposer les citoyens entre eux.

Il faut donc aussi  absolument en parallèle trouver, dans une large concertation avec toutes les parties concernées, une solution durable qui minimise les nuisances pour un maximum de citoyens et qui intègre tous les paramètres de la discussion comme la longueur de la nuit ou le type d’activités déployées à Zaventem.

Bien cordialement,

L'équipe PS