LE SOIR PLEEGT CIJFERFRAUDE DOOR ONZORGVULDIGE CIJFERS OVER OVERVLIEGEN BRUSSEL TE PUBLICEREN

 

Meise, le 30 septembre 2004

 

Chèr rédaction,

 

 Ce matin, le quotidien votre journal, relayé par les radios de la VRT et le Standaard, a diffusé des informations erronées au sujet de la répartition des vols de nuit en affirmant que Bruxelles serait la principale victime des vols de nuit. Bien entendu, il s’agit d’une superbe désinformation à laquelle nous voulons réagir par les arguments suivants :

  

  1. En suivant le raisonnement du Soir, leurs chiffres conduisent sans aucun doute à un total de 260 %. En effet, 100 % des atterrissages et des départs survolent la Flandre, 60 % de ceux-ci touchent la Région bruxelloise d’une manière ou une autre.
  2. On ne prend pas en compte la situation exceptionnelle du mois d’août (liée aux travaux de la 25R qui empêchaient de décoller de cette piste).
  3. On crée l’impression que la Périphérie Est est également beaucoup plus chargée que la Périphérie Nord : on parle de 1.745 départs survolant la Périphérie Est contre 993 pour la Périphérie Nord. Ces chiffres sont en contradiction flagrante avec les mesures d’Animal au cours d’un mois de juin 2004 représentatif par rapport au plan de dispersion. A Wezembeek-Oppem, dans la prolongation de la piste de départ 20/02, on a enregistré en moyenne 9,4 vols par nuit à plus de 60 dBA, contre 11,8 à Koningsloo, qui se trouve à la même distance de l’aéroport, mais SANS être situé dans la prolongation d’une piste d’envol. Où sont passés ces avions après leur décollage en direction de la Périphérie Est ? Ont-ils décollé à la verticale ou se sont-ils volatilisés ?
  4. Vous partez du principe que les ‘others’ ou ‘autres’ des tableaux de bord sont répartis proportionnellement sur les routes différentes – le médiateur Touwaide étant cité en référence – et que l’omission de ces ‘others’ ne modifie donc pas les rapports. Nous avons une autre interprétation à ce sujet, suite à une comparaison des tableaux de bord avec les tracks de radars. En effet, la CIV 8 ou route du ring est absente des tableaux de bord. Les ‘others’ sont des avions lourds qui volent par la CIV 8 : des A 300 avec destination CIV. Cette route accueille aussi les avions lourds détournés avec destination HUL. Selon votre raisonnement, ceux-ci survolent donc d’office Bruxelles, puisqu’ils décollent sur la 25R (ou L) ; selon la nôtre, ils survolent la Périphérie Nord, y compris Haeren et NOH, mais certainement pas la route du canal (QC>4). Jeux de mots ou désinformation délibérée ?
  5. On fait croire que les avions à destination de Huldenberg décollent de la 25R ou de la 25L et survolent donc Woluwé, Watermael, etc., ce qui est un mensonge flagrant (ils décollent de la 20 et tournent aussitôt en direction de Huldenberg). Mr. Touwaide prétend que la route ROUSY survole Bruxelles, ce que conteste notre spécialiste. Souvenez-vous d’ailleurs de l’intervention de mr. Michel et mme. Onkelinx, qui ont fait amputer le plan de dispersion d’entrée de jeu parce qu’on s’approchait trop de Bruxelles.
  6. Les chiffres réels (cf. tableau de www.actienoordrand.be sous la rubrique ‘chiffres’) présentent un aperçu très différent pour les départs : la zone 1 avait 1.728 départs ou 35,7 % (selon votre raisonnement, ceux-ci survolent Bruxelles) et la zone 2 avait 456 ou 9,4 % pour lesquels on peut supposer que le virage à droite survole également Bruxelles, disons 4,9 % du total. Mais les autres zones n’ont absolument aucun rapport avec Bruxelles (zone 3 : 1.620 ou 33,5 % ; zone 4 : 14,7 % ; zone 5 : 2,3 % et zone 6 : 4,6 %). En adoptant votre raisonnement, on obtient donc 35,7 % + 4,9 % = 40,6 % pour Bruxelles (chiffre sous-estimé suite à la non-utilisation de la piste 25R en pleine période de pointe) et 160 % pour la Flandre (somme des zones 1, 2, 3, 4, 5 et 6). Le chiffre pour Bruxelles reste peut-être légèrement sous-estimé dans ce raisonnement parce qu’il est vrai que quelques vols à destination du Nord ou de l’Ouest effectuent un virage à droite en survolant une partie de Bruxelles au cours des deux nuits pendant lesquelles les décollages se font sur la piste 20 entre 23 et 03 heures. Mais cela ne permet en aucun cas d’expliquer la différence entre 40 et 60 % !
  7. On peut donc affirmer que 100 % des vols au départ de Zaventem survolent un citoyen flamand d’une manière ou d’une autre et 40,6 % survolent un citoyen bruxellois d’une manière ou d’une autre.
  8. Il s’agit cependant d’une manière bizarre de comparer les régions. Ce qui importe, c’est l’ampleur des nuisances que chaque citoyen doit endurer, indépendamment de son domicile ou de sa région, partant de l’idée que chaque citoyen a droit à la même protection contre les dommages infligés à son environnement et à sa santé. Lorsqu’on essaie d’éviter une zone déterminée (en l’occurrence la capitale, une autre région et une autre langue !), et même pas parce que la population est plus dense dans cette zone (la route du Canal est relativement peu peuplée, ainsi que p.e. la forêt de Soignes), cela entraîne des nuisances excessives pour les autres riverains. Ces tentatives créent une zone de concentration dans laquelle la fréquence des mouvements augmente très fortement. Nous considérons donc qu’un vol qui se dirige vers sa destination par une voie plus ou moins directe comme un vol à trajectoire justifiée, ce qui est le p.e. cas pour la route du Canal ou la route Chabert et pour certaines routes à destination de Huldenberg à partir de la piste 25R ou 20. Mais c’est beaucoup moins vrai pour la route Denut à partir de la 25R. Les routes qui effectuent un virage extrême à basse altitude pour contourner certains habitants sont des routes de concentration, peu importe qu’elles touchent Bruxelles ou non.
  9. De cette manière, on obtient donc des chiffres très différents : (sans prendre en compte les vols indirects) :
    1. habitants de la Zone 1 (Diegem, Haeren, NOH) 1.728 départs ou 35,7 % , dont 7,9 % HUL détournés qui ne sont pas à leur place ici
    2. habitants de la Zone 2 (Zaventem) 456 ou 9.4 % (chiffre artificiellement augmenté suite aux travaux de la 25R)
    3. habitants de la Zone 3 (Sterrebeek) 1620 ou 33.5 %
    4. habitants de la Zone 4 (Kortenberg) 709 ou 14,7 %
    5. habitants de la Zone 5 (Steenokkerzeel) 110 ou 2,3 %
    6. habitants de la Zone 6 (Perk) 221 ou 4,6 %
    7. habitants de la Périphérie Nord (jusqu’à Meise) : 1.356 ou 28 %, dont 7,9 % de détournements injustifiés par la route du ring à destination de HUL et 5,0 % de détournements injustifiés par la route du ring à destination de CIV (route CIV 8)
    8. habitants de de la Zone du Canal à Bruxelles : 372 ou 7,7 %
  10. Ces chiffres nous montrent donc que 7,7 % des départs et 0% des atterrissages survolent Bruxelles ou, autrement dit, que Bruxelles assume moins de 5 % du nombre total de mouvements. Bien entendu, certains habitants de Bruxelles sont manifestement moins influents et sont très gravement touchés : Haeren et NOH et, dans une moindre mesure, la zone du Canal.

Au besoin, nous pouvons aussi vous faire parvenir des enregistrements des radars accompagnés de chiffres.

 

Veuillez agréer mes salutations cordiales,

 

Marc Goethals

Kraaienbroeklaan 1

Meise

 

Volgens Lesoir gaat 60 % van de nachtvluchten over Brussel Lees het artikel

 

LE SOIR PLEEGT CIJFERFRAUDE DOOR ONZORGVULDIGE CIJFERS OVER OVERVLIEGEN BRUSSEL TE PUBLICEREN


MAIL dd 30.9.2004

Geachte redactie,

Uw artikel van vandaag waarin gesteld wordt dat Brussel 60% van de vluchten krijgt is zodanig opgesteld dat wie het technisch niet begrijpt alleen onthoudt dat Brussel veel last heeft.

Hierbij volgende opmerkingen:

     1. als men de redenering volgt van Le Soir dan komt men met hun cijfermateriaal ongewijfeld op een totaal uit van 260%. Immers de landingen gaan voor 100% over Vlaanderen evenals de vertrekken, waarvan 60% het Brussels Gewest op één of andere manier raakt
     2. er wordt geen rekening gehouden met de uitzonderingssituatie in augustus (ivm de werken op de 25R, waardoor niet kon  worden opgestegen op die piste)
     3. Le Soir  gaat ervan uit dat de "others" of "autres" in de boordtabellen proportioneel  gespreid zijn over de verschillende routes, waarbij ombudsman Touwaide wordt geciteerd als referentie en dat dus het niet in rekening brengen van deze"others" de verhoudingen niet verandert.  Wij hebben hierover een andere interpretatie door de boordtabellen te vergelijken met de radartracks. In de boordtabellen komt nl de CIV 8 of ring route  nooit voor. De "others" zijn zware toestellen die op de  CIV 8 vliegen: zware toestellen (A 300) met bestemming CIV. Op deze route vliegen ook de zware omgeleide toestellen met bestemming HUL. In hun redenering vliegen die dus sowieso over Brussel omdat ze opstijgen van de 25R (of L), in de onze vliegen die over de Noordrand, inclusief Haren en NOH maar zeker niet over de kanaalroute (QC>4). Woordspielerei of bewuste misleiding?
     4. er wordt gedaan alsof de toestellen met bestemming Huldenberg opstijgen vanop de 25R of 25L en daardoor over Woluwe, Watermaal etc vliegen wat manifest een leugen is (ze stijgen op vanop de 20 en draaien meteen af naar Huldenberg). Touwaide beweert dat de route ROUSY over Brussel gaat, onze technische specialiste is het daar niet mee eens.
Herinner u overigens de interventie van Michel en Onkelinckx die meteen het spreidingsplan hebben laten amputeren omdat men te dicht in de buurt van Brussel kwam.
     5. de echte cijfers (cfr tabel van onze website, onder rubriek "cijfers") geven een heel ander beeld voor de vertrekken: Zone 1 had 1728 vertrekken of 35.7% (volgens de redenering van Le Soir vliegen die over Brussel) en Zone 2 had 456 of 9.4% waarvan men kan aannemen dat de bocht naar rechts ook over Brussel vliegt, zeg maar 4.9% van het totaal, maar de andere zones hebben absoluut niets met Brussel te maken (Zone 3 1.620 of 33.5%, Zone 4 14.7%, Zone 5 2.3% en Zone 6 4.6%. Dus als men uw redenering volgt hebben we voor Brussel 35.7% + 4.9% = 40.6% (onderschat owv niet gebruiken van baan 25R gedurende een topperiode) en Vlaanderen 160% (som Zones 1, 2, 3, 4, 5, 6). Misschien is het getal voor Brussel in deze redenering nog wat onderschat omdat inderdaad in de twee nachten dat tussen 23 en 03 h vanop de 20 wordt opgestegen er enkele vluchten met bestemming N of W een bocht naar rechts maken over een deel van Brussel. In geen geval kan men daarmee het verschil verklaren tussen 40% en 60%!
     6. Men kan dus stellen dat van de vertrekkende vluchten op Zaventem 100% op één of andere manier boven een Vlaams burger vliegt en 40.6% op één of andere manier boven een Brussels burger
     7. het is echter een onzinnige manier om de gewesten met elkaar te vergelijken, waar het om gaat is hoeveel ieder burger ongeacht zijn woonplaats of gewest te verduren krijgt, ervan uitgaande dat iedere burger hetzelfde recht op bescherming heeft tov schadelijke invloeden op zijn milieu en zijn gezondheid. Wanneer men dan een bepaalde zone (toevallig de hoofdstad, een ander gewest en een andere taal!) tracht te vermijden (nog niet eens omdat het de dichtst bevolkte zone is want de Kanaalroute is relatief weinig dicht bevolkt, evenals het Zoniënwoud bvb) dan geeft dit aanleiding tot excessieve hinder voor de andere omwonenden omdat er een concentratiezone ontstaat waar de frequentie van de bewegingen zeer sterk toeneemt. Wij beschouwen dus een vlucht die min of meer rechtstreeks naar haar bestemming vliegt als een vlucht met een verantwoord traject, dit is bvb het geval voor de Kanaalroute of de Chabert-route en voor bepaalde routes vanuit de 25R of 20 richting Huldenberg. Dit is al veel minder het geval voor de route Denut vanop de 25R. Routes die op lage hoogte een extreme bocht maken om bepaalde inwoners te ontwijken zijn concentratieroutes waarbij het onbelangrijk is of ze nu al of niet raken aan  Brussel.
     8. op die wijze komt men dus tot heel andere cijfers: (zonder rekening te houden met onrechtstreekse vluchten):
           1. bewoners in Zone 1 (Diegem, Haren, NOH) 1728 vertrekken of 35.7% , waarvan 7.9% omgeleide HUL die hier niet thuishoren
           2. bewoners in Zone 2 (Zaventem) 456 of 9.4% (tgv werken op 25R artificieel verhoogd)
           3. bewoners in Zone 3 (Sterrebeek) 1.620 of 33.5%
           4. bewoners in Zone 4 (Kortenberg) 709 of 14.7%
           5. bewoners in Zone 5 (Steenokkerzeel) 110 of 2.3%
           6. bewoners in Zone 6 (Perk) 221 of 4.6%
           7. bewoners van de Noordrand (tot Meise) 1.356 of 28% waarvan 7.9% onterecht omgeleid via de ringroute met bestemming HUL en 5.0% onterecht omgeleid  via de ringroute met bestemming CIV (route CIV 8)
           8. bewoners van Brussel Kanaalzone: 372 of 7.7%
     9. Op die manier komen we dus op 7.7% van de vertrekken en 100% van de landingen over Brussel of maw Brussel heeft < 5% van het totaal    aantal bewegingen. Er zijn natuurlijk ook  Brusselse burgers die net als de burgers van de Vlaamse Noordrand duidelijk minder invloedrijk zijn en zeer zwaar getroffen worden: Haren en NOH, in veel mindere mate de kanaalzone

Met vriendelijke groeten,

Marc Goethals
Meise