Na uw verschijning op tv en verslagen in de pers begrijp ik, mr. Picqué, uw ongerustheid. Als men BIAC en Belgocontrol laat doen wordt de omgeving van de luchthaven binnenkort onbewoonbaar.

Mail 30.4.2004

Monsieur Picqué,

Je comprends parfaitement votre inquiétude quant au futur de la Région de Bruxelles-Capitale. Même regarder vers l'Europe me semble être une solution optimiste voire illusoire.

Les révélations apparemment fallacieuses concernant un "mail" au cabinet du Ministre des Transports Anciaux montrent à mon sens clairement que certains ténors mettent tout en oeuvre - même toutes les bassesses imaginables - pour entraver la scission de l'arrondissement BHV. Par leurs faits ils ne font qu'une SEULE CHOSE montrer aux flamands que c'est à cause de cette non scission que les problèmes concernant l'exploitation de l'aéroport existent et ne trouvent solution.

Vous savez mieux que moi que Bert Anciaux habite une commune faisant partie de la région Bruxelles-Capitale, tout comme la commune qui se trouve derrière mon jardin. Il est dès lors inimaginable qu'il mettrait tout en oeuvre pour que cette région subisse encore plus de survols d'avions. Mais voilà, des francophones qui se sentent supérieurs, privilégiés, au-dessus de tout, mais résidant dans la région flamande pour profiter de ses atouts et que des ténors Bruxellois et francophones soutiennent - pour des raisons purement électoralistes - sans entrevoir - ou vouloir entrevoir - que ce que ces personnes souhaitent réellement est de "tout envoyer au-dessus de Bruxelles à la rigueur - vu la configuration des pistes qui selon elles doivent être utilisées exclusivement - du moment que leur habitation et parc soient exempts de survols".

L'Europe dans cela. En laissant faire BIAC et Belgocontrol et en laissant se développer cet aéroport tout azimut, Bruxelles et sa périphérie seront inhabitables dans un très proche avenir et les responsables européens verront bien vite que Bruxelles n'est pas le lieu adéquat pour y avoir ses sièges. Bruxelles ETAIT peut être au centre de l'Europe, mais les récentes adhésions et les futures changent quelque peu la donne. De plus, l'entretien des locaux et autres services seront bien moins chers dans un ex pays de l'Est qu'à Bruxelles, les instances europénnes ne manqueront pas de le constater. Evidemment nos politiciens se focalisent sur le court terme, donc ...

Avec mes respectueuses salutations,

F. D.
Diegem