HOE KOMT HET TOCH DAT DIT SOORT KLACHTEN ONS HIER IN DE NOORDRAND ZO BEKEND IN DE OREN KLINKEN ?

ENKELE BRIEVEN VAN DE WEBSITE VAN BAL

Monsieur le Ministre,

J’habite Stockel, rue François Desmedt. Depuis la mise en œuvre de votre plan "de dispersion", demeurer à la maison est devenu tout à fait insupportable ; en rentrant du travail, le bruit assoudissant des avions est intolérable, profiter du jardin est impossible (nous avons planté tout le jardin l’an dernier et il n’est plus possible d’en profiter). La nuit, on est réveillé de façon incessante. On n’ose pas imaginer ce que ça va donner le we avec tous les atterissages le samedi (on connaît déjà ce que ça donne quand il y a vent du nord ou de l’est) et tous les décollages le dimanche.

La mise en œuvre de ce plan est absolument scandaleuse, insupportable et intolérable (et parfaitement malhonnête dans ses déclarations d’intention et d’impact sur "seulement 10 000 personnes").

Je vous suggère, ainsi qu’à vos collaborateurs et conseillers de venir habiter une dizaine de jours dans notre quartier pour se rendre compte combien ce plan est équitable…

Nous, nous sommes en train de chercher une maison ailleurs (nous avons acheté notre maison il y a 8 ans et nous pensions cette année entamer des travaux d’agrandissement…). 4 questions : 1) combien va encore valoir notre maison avec ces nuisances (le mot est faible !) 2) où allez-vous encore frapper la prochaine fois (bonjour le développement de dhl ?), car aucune commune de Bxl ne me semble à l’abri de ces projets de développement "pharaoniques" 3) pouvez-vous m’indiquer le type et l’importance des retombées atmosphériques entraînées par votre plan, au niveau des zones concernées par ces "dispersion" des vols ? J’ai lu que d’après des études faites aux USA ou aux Pays-bas que l’incidence des cancers augmentaient de 20 à 30% chez les riverains des aéroports. 4) quelle est la probabilité d’un crash aérien sur la capitale, et son impact prévisible en terme de victime, commune par commune ?

La situation actuelle au dessus de Bruxelles, capitale de l’Europe, est tout-à-fait incroyable, surréaliste et unique en son genre, du moins dans toute démocratie qui se respecte.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma meilleure considération

M.L.
1150 Bruxelles

Bonsoir,

Je reprends une nouvelle fois la plume pour me plaindre des survols incessants de mon quartier à Schaerbeek à toute heure du jour, de la soirée et de la nuit. Le week-end de Pâques, qui aurait dû être un moment de repos et de sérénité en famille, a été tout simplement infernal, et cela continue de plus belle.

Pour ne citer qu’un exemple, le jeudi 22 avril (donc aujourd’hui), j’ai été réveillée par un avion particulièrement bruyant à 3 h 36’ et je n’ai pas pu me rendormir parce qu’il a été suivi par un autre peu après... Et, dès 6 h 17’, le ballet aérien de "jour", avec des avions tout aussi bruyants, a recommencé...

J’habitais, depuis 16 ans et jusqu’il y a deux ans, un quartier extrêmement paisible, bâti en 1925, situé dans une commune construite dans sa quasi totalité avant la IIème guerre mondiale et avant la création de l’aéroport national, et qui est maintenant devenu invivable toute la semaine et toute l’année.

Il me semble pourtant que la législation européenne en matière de bruit, qui doit être transposée dans le droit belge, dit que les endroits où l’environnement sonore est bon doivent être préservés et qu’il convient de réduire au maximum le nombre de personnes exposées au bruit, et enfin qu’il faut réaliser une cartographie du bruit. Or, à Bruxelles, on fait tout le contraire. C’est une manière comme une autre de se distinguer, je suppose. Faut-il donc traîner l’État belge en justice pour que soit respecté le droit fondamental de l’être humain au sommeil ?

Meilleures salutations,

V.D.P
1030 Bruxelles (Schaerbeek - cité-jardins Terdelt)

 

Monsieur,

Nous avons été réveillés ce 22/04/04 à 03:36 par un avion provenant vraisemblablement de la piste 20 et partant d’Est en Ouest au-dessus de notre domicile, rue de la Station, 1200 Bxl. Comme les autres nuits (cf plaintes précédentes) ce survol est resté isolé, mais comment est-il possible de laisser voler une telle casserole de nuit sur une ville.

Nous avons cependant entendu sans les observer, des avions à 03:41, 42, 43, 50, 04:05 et 10. Cette situation est source de stress, on ne sait en effet pas à quoi s’en tenir et le contrôle nous échappe, puisque ces survols ne semblent correspondre à aucun plan. On ne sait donc s’il faut veiller avec de quoi noter pour la prochaine plainte ou bien se rendormir sur un acte isolé. En tout état de cause, nous travaillons à plein temps et cet incident nous a oté la moitié de notre nuit. Si notre état de santé devait s’en trouver détérioré, nous ferons parvenir à qui de droit les notes de frais médicaux afin que le coût indirect de ces survols soit pris en compte (des journaux et des décideurs vous lisent en copie).

Nous rappelons que nous ne pouvons nous baser sur aucun plan écrit et muni d’un sceau officiel pour nos plaintes, il me serait agréable de le recevoir par toutes-boîtes. Nous rappelons que notre maison date de 1904, avant l’aviation commerciale et que nous l’avons achetée en ’99 par rapport à un environnement qui nous était connu (vol de jour, que nous supportons de moins en moins à cause de ces réveils nocturnes, et à 06:00, c’est ENCORE la nuit, surtout si elle est courte) de plus il y a double vitrage et le grenier est isolé. Ces réveils constituent un fait nouveau, découlant d’une activité industrielle (copie de la présente à DHL à qui je souhaite la paix juridique à Leipzig et à Biac). Il ne serait pas possible de construire une usine SEVESO à Bruxelles, dès lors comment l’aéroport peut-il, sans concertation, imposer une telle dégradation environnementale. J’ajouterais qu’il est impossible de déménager dans une périphérie raisonnable autour de notre lieu de travail, en effet, l’insécurité juridique est telle que l’on n’est pas sûr qu’un nouveau lieu de vie ne va pas être survolé suite à un nouveau ’plan’.

Je n’ai pas de nouvelles de mes dernières plaintes du week-end, mépris ou saturation ?

Bien à vous.