BIAC EN BELGOCONTROL VINDEN EFFICIENTIE BELANGRIJKER DAN GEHINDERDE BEWONERS
MAILS  NAAR & VAN TOUWAIDE 1 & 8 APRIL 2003


     Cher Monsieur Touwaide,

     Si je comprends bien votre réponse à Madame Devuyst concernant l'utilisation de routes tombées en désuétude, rien ne devrait
     empêcher à l'heure actuelle de répartir plus équitablement les décollages de jour sur les différentes routes encore (partiellement)
     utilisées pour les décollages ?

     Le maintien de la forte concentration de jour notamment au-dessus de Diegem est donc bien une volonté politique ou d'une autre instance
     pour nuire à notre région et épargner donc avantager d'autres ?

     F.D., Noordrand

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Dossier A/SMO/PhT/03-2921

Bruxelles, le 8 avril 2003

Madame, Monsieur,

Je vous remercie de l'intérêt que vous portez à la défense de votre environnement et à la question préoccupante des nuisances engendrées par les survols d'avions.

Les décollages de jour sont actuellement répartis selon les balises de destination sur les différentes routes existantes en fonction de chaque piste utilisable. Ce qui veut dire que chaque avion suivra une route prédéterminée en fonction de son lieu de destination.

La seule destination qui n'est pas suivie directement, est la balise de Chièvres, route pour laquelle depuis très longtemps, une déviation par le survol du ring de Bruxelles est opérée en permanence.

La forte concentration au-dessus du territoire de Machelen, et donc de Diegem, provient du fait que la quasi-totalité des décollages annuels sont opérés à 87.1 % du temps depuis la piste 25 droite, située en paralllèle à la chaussée d'Haecht.

En fonction des conditions climatiques, des décollages ont été réalisés en 2002 depuis les pistes 02 (1.2 %), 07 gauche (0.6%), 07 droite (7.4%) et 20 (2.4%). La piste 07 gauche, située le long de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Louvain, n'est pas utilisable pour les décollages du fait qu'elle n'est pas équipée d'une plat-forme de décollage, ni d'une aire d'attente et encore moins d'une route de circulation au sol menant au début de piste du côté de Kortenberg.

La réalisation d'infrastructure au sol permettant les décollages depuis la piste 25 gauche est une hypothèse de travail surgissant épisodiquement, mais le "structuurplan vlaanderen" gèle la construction de toute infrastructure aéroportuaire au sol pendant un certain temps.

L'avantage de décoller depuis la piste 25 gauche est intéressant. Tous les avions qui doivent aller vers Bruxelles, soit en montant tout droit jusqu'à l'altitude de 4.000 pieds, soit en montant jusqu'à 2.000 pieds puis en virant à gauche vers Huldenberg, pourraient de ce fait ne plus partir que depuis la piste 25 gauche. Ainsi la commune de Machelen pourrait éventuellement être soulagée de la moitié du trafic de décollage actuellement enregistré. D'autres communes pourraient bénéficier de cette solution, principalement la plupart des communes de la région de Bruxelles-Capitale qui ne seraient plus du tout survolées, mais par contre l'entité de Zaventem serait fortement perturbée car située en bout de la piste 25 gauche dans le cas d'une utilisation de cette piste au décollage.

Les autres pistes ne sont utilisées au décollage que lors de travaux aux pistes principales 25 ou lorsque les composantes de vent dépassent certaines valeurs limites. La règle générale est donc clairement le recours à une utilisation quasi-systématique des pistes 25, dont uniquement la 25 droite pour tout décollage.

Les exploitants aéroportuaires BIAC et le contrôleur aérien BELGOCONTROL préfèrent l'utilisation des pistes parallèles 25 ( gauche pour les atterrissages et droite pour les décollages ) pour des raisons de capacité opérationnelle de ces deux pistes. Leur contrat de gestion les oblige à garantir une capacité opérationnelle de 80 mouvements coordonnés d'avions par heure; ce qui n'est absolument pas possible dans les autres configurations d'utilisation des pistes 02, 07 et 20.

Je ne vois aucune volonté politique insidieuse, ni tentative de nuire à une région ou d'épargner telle ou telle zone; mais simplement le fait de vouloir plus facilement "écouler" le trafic aérien plus facilement en fonction des possibilités d'utilisation des pistes.

Je reste à votre entière disposition pour toute information complémentaire et vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée.

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Philippe TOUWAIDE
Licentiaat in Luchtvaartrecht - Licencié en Droit Aérien
Directeur van de Ombudsdienst voor de Luchthaven Brussel-Nationaal