Een ernstige krant laat zich niet voor de kar van de UBCNA spannen en controleert eerst of haar informatie wel klopt

 

MAIL 11.11.2004

 

Lettre à L¹éditeur

Monsieur,

Concerne : article paru dans La Libre du  6 novembre 2004, concernant l¹aéroport.

L¹article mentionné ci-dessus contient plusieurs inexactitudes que me permets de vous signaler.
Des mesures effectuées par l¹administration flamande de l¹environnement Aminal et par leurs collègues bruxellois de l¹IBGEBIM montrent très clairement que les départs de la piste 25R ne dérangent pas seulement « ...Diegem, Haren, Laeken, Strombeek, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe- Saint-Lambert, Neder-over-Hembeek et une partie d¹Evere ».
Les avions survolant Vilvorde (plus précisement Koningslo, il n¹y a pas de sonomètre ailleurs à Vilvorde) et Grimbergen sont nettement plus nombreux qu¹à Laeken, Evere, Woluwe-Saint-Pierre, Wezembeek-Oppem, Tervuren. Alors que Woluwe-Saint-Pierre et Wezembeek-Oppem sont situés dans la prolongation de la piste, ce n¹est pas le cas de Vilvorde et Grimbergen.
L¹article de La Libre contient d¹autres inexactitudes (volontaires ?). Il n¹est pas vrai que la piste 02 est beaucoup utilisée pour les atterrissages : seulement 15,6 % des atterrissages en journée et 12,6 % des atterrissages de nuit depuis l¹introduction du plan de dispersion jusqu¹à fin septembre, y compris la période des travaux du mois d¹août. La Libre estime peut-être qu¹il est normal que certaines communes, situées à distance égale de l¹aéroport, ne supportent que 9 à 10 % des désagréments, pendant que d¹autres assument plus de 40 %, alors que la piste 20 est mieux située pour les départs de nuit que la piste 25R par rapport aux vents dominants et que la situation en journée est à peu près identique ? D¹abord créer de fortes concentrations au-dessus de la Périphérie Nord, puis, suite aux astreintes, devoir réduire un tout petit peu et pouvoir crier très fort que « ... les communes du Noordrand (Grimbergen, Meise, Vilvoorde, Wemmel) ont vu leurs nuisances sérieusement diminuer »...
Un quotidien sérieux ne se laisse pas manipuler par l¹UBCNA et contrôle d¹abord si ses informations sont exactes.

Sincèrement

K.W.
Wemmel
 

 

Mail nav artikel la Libre 6.11

 

Metingen van de Vlaamse Milieu-administratie Aminal en van hun Brusselse collega’s IBGEBIM tonen overduidelijk aan dat niet alleen “...Diegem, Haren, Laeken, Strombeek, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert, Neder-over-Hembeek et une partie d'Evere” last hebben van de vertrekken van de 25R.

In Vilvoorde (Koningslo, elders in Vilvoorde staat geen meter) en in Grimbergen vliegen veel meer vliegtuigen dan in Laeken, Evere, Woluwe-Saint-Pierre, Wezembeek-Oppem, Tervuren. Dat terwijl Woluwe-Saint-Pierre en Wezembeek-Oppem in het verlengde van de baan liggen, Vilvoorde en Grimbergen niet.

Het artikel van la Libre bevat nog meer (gewilde?) onjuistheden. Baan 02 wordt helemaal niet vaak gebruikt om te landen: slechts 15,6% van de landingen overdag en 12,6% van de landingen 's nachts sinds de invoering van het spreidingsplan tot eind september, periode werken in augustus inbegrepen. Of vindt La Libre het normaal dat sommige gemeenten die even ver van de luchthaven liggen maar 9 à 10% van de hinder dragen, en anderen meer dan 40%, terwijl baan 20 voor de vertrekken 's nachts beter gesitueerd is t.o.v. de overheersende windrichting dan baan 25R, en de situatie overdag ongeveer gelijk is? Eerst alles zwaar concentreren over de Noordrand, dan omwille van dwangsommen een klein heel klein beetje moeten terugnemen en dan heel hard roepen dat “...les communes du Noordrand (Grimbergen, Meise, Vilvorde, Wemmel) ont vu leurs nuisances sérieusement diminuer”... Een ernstige krant laat zich niet voor de kar van UBCNA spannen en controleert eerst of haar informatie wel klopt.

 

V.M.

Grimbergen

 

Als de Noordrand minder krijgt is het logisch dat de Oostrand meer krijgt, dat is het principe van de spreiding.


MAIL 8.11.2004

Messieurs,

Je suis au regret de devoir vous signaler que l'article de votre enquête "Des nuisances bien réelles..." paru en pg 5 de la Libre du 6 novembre est bien incomplet et manque de  nuances élémentaires me semble-t-il. Quand vous affirmez, en gras,"Le plan Anciaux a soulagé le Noordrand au détriment de l'Oostrand" c'est exact et c'est bien dans la ligne de la répartition démocratique  des nuisances. Forcément, vases communiquants obligent, quand un perd, un autre gagne.
Ce que votre quotidien ignore dans ce contexte pointu, est fondamental et je cite, (nous sommes le 3 févier 1994): "Modifications d'utilisation de la piste 02 : .....Le fameux paragraphe qui permettait aux contrôleurs d'utiliser la 02 en journée ...dans le but de mieux répartir les nuisances, a été PUREMENT ET SIMPLEMENT SUPPRIME".(UBCNA News)
Donc il y a 10 ans certains rusés ou manipulateurs crurent avoir le droit de soulager l'Oostrand au détriment du Noordrand, comme cela, tout simplement.
Des politiques ont joué, une sorte de despotisme également quelque part.

Je vous rappelle que: le centre de tri de courrier express (DHL) a été mis en service le 19 juillet 1985; ce fut le début des activités aéroportuaires de nuit, probablement une absurdité à cet endroit, et le début des plaintes. Mais ces plaintes ne furent pas systématiquement recensées et gardées. Il fallait de préférence ignorer.
L'UBCNA est une ASBL constituée le 25 septembre 1991, en vue de lutter Contre les Nuisances des Avions. Un des buts honnêtes serait donc e.a. une répartition, me semble-t-il.
DHL a continué à ce développer, son indifférence pour les nuisances avec ses MD11 et Airbus300 en nombre croissant (tous QC 11,1) étant  révélatrice. Ils ont oublié qu'il avait des centaines de milliers de riverains, par ailleurs de plus en plus bien éveillés... Un bâtiment de tri disproportionné pour une croissance durable a brutalement surgi en bordure de piste; était-ce logique?...

L'idée lancée d'une table ronde, d'un grand (cette fois on parle d'un "grand") rendez-vous n'est forcément pas absurde, c'est une sorte de solution tardive du "sauve qui peut" . Cette idée vient scandaleusement tard, dans un dossier manipulé depuis plus de 10 ans, pour lequel nous avons entendu de la bouche de décideurs de hauts niveaux des déclarations de tous genres, choquantes ou non :"Ecouter les riverains, c'est condamner l'aéroport", "Tout trafic ne peut être concentré en permanence sur la même zone, en l'occurence le nord de Bruxelles" (1994), "Concentrer les vols, c'est la moins mauvaises des solutions" (2003) (mais ce n'est pas une solution, évidemment).

Voilà plus de 10 ans que de beaux parleurs déplacent le problème au lieu de vouloir le résoudre à la base. Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de riverains que l'aéroport de Zaventem, situé à proximité de plusieurs grandes villes, avec une configuration inadaptée, ne pourra plus jamais prendre une place importante au niveau international et cela nobobstant toutes les tolérances qui y ont déjà été accordées, tolérances rejetées dans la plupart des aéroports européens.

En vous remerciant.
Mes sincères salutations.

P. V.H.
 

 

Zeer eenzijdig en dus onvolledig artikel over hinder Zaventem en georganiseerde ‘opstand’ van Oostrandbewoners.

 

La Libre 6.11.2004

 

Même si l'immobilier ne semble pas pâtir des nuisances sonores dues à l'activité aéroportuaire de Bruxelles-National, l'impact de celles-ci dans les communes survolées est loin d'être négligeable. La médiatisation du projet d'extension - avorté - de la compagnie de courrier express DHL a été l'occasion pour les riverains d'éclairer davantage la population sur leur calvaire.

Préalablement au dossier DHL, le plan de dispersion des vols élaboré par l'ancien ministre fédéral de la Mobilité Bert Anciaux (Spirit) a entraîné une immense levée de bouclier de la part des riverains, plan qui est pour eux lesté par des relents communautaires.

En effet, mis en place les 22 mars et 18 avril respectivement pour les vols de nuit et les mouvements de jour, le «Plan Anciaux» a donné lieu à d'importantes modifications au niveau de l'impact du bruit des avions. Des communes situées (sous le couloir aérien) dans le prolongement de la piste 02/20 ont vu leur lot de nuisances doubler alors que les habitants n'étaient touchés que par 9 à 10 pc du bruit des avions. Il s'agit des communes d'Auderghem, de Woluwe-Saint-Pierre, Wezembeek-Oppem, Crainhem, Sterrebeek, Perk et Zemst, Kortenberg et Steenokkerzeel. > Dans le même temps, les communes du Noordrand (Grimbergen, Meise, Vilvorde, Wemmel) ont vu leurs nuisances sérieusement diminuer.

“Avant le plan Anciaux, les mouvements se faisaient des pistes 25 et chaque commune avait des nuisances. La nouveauté avec le plan Anciaux est l'utilisation systématique de la piste 02/20 entraînant une surcharge de bruit des communes comme Sterrebeek, Crainhem, etc. Il a soulagé le nord de Bruxelles au détriment de l'est», explique un observateur du dossier. Or la piste 02/20 est trop courte selon des observateurs et servait autrefois de piste d'appoint. Aujourd'hui son utilisation systématique poserait des problèmes de sécurité.

Un recours en annulation du plan Anciaux a d'ailleurs été introduit au Conseil d'Etat par l'ancien ministre bruxellois de l'Environnement, Didier Gosuin (FDF/MR), en raison de son impact pour les habitants de Bruxelles. On attendait une évaluation des effets de l'application du plan Anciaux pour décider de sa révision. L'évaluation était attendue pour le 30 octobre, mais «les riverains et d'autres acteurs du dossier attendent toujours».

En terme de survol des différentes zones directement voisines de l'aéroport national, les situations sont bien différentes. Les décollages de la piste 25R entraînent des nuisances pour Diegem, Haren, Laeken, Strombeek, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert, Neder-over-Hembeek et une partie d'Evere. Les atterrissages et les décollages respectivement sur les pistes 25L et 07R pénalisent fortement les communes d'Erps-Kwerps, Kortenberg, Sterrebeek et Kampenhout. «Les habitants d'Erps-Kwerps, de Kortenberg et de Bertem se retrouvent aujourd'hui avec trois nuits sans sommeil alors qu'ils n'avaient rien avant le plan Anciaux», dit un expert des nuisances sonores de Zaventem. Avant le plan Anciaux, on ne décollait jamais de la piste 25L, aujourd'hui, une dizaine de décollages s'y effectuent dans la nuit de samedi à dimanche.

Les atterrissages sur la piste 20 entraînent des nuisances pour Zemst, Bonheiden, Perk. Quant aux décollages, ils touchent les communes de Crainhem, Sterrebeek, Tervueren, Vossen, Wezembeek-Oppem, Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert. > De jour comme de nuit, le bruit des avions de Zaventem est bien réel. Préalablement à l'élaboration d'un plan de concentration des vols (sur des zones moins densément peuplées) ou de dispersion des nuisances, des acteurs du dossier ont exigé un cadastre de bruit réel pour mieux cibler les zones touchées. Mais les responsables politiques semblent ignorer la requête et continuent de mettre la charrue avant les boeufs. Une étude épidémiologique serait aussi la bienvenue pour évaluer l'impact du bruit sur la santé des riverains. L'isolation acoustique des maisons est également à la traîne. L'ancien ministre bruxellois Didier Gosuin avait fait part de son intention d'en lancer une au profit des habitants de la capitale, mais l'idée semble être reléguée aux calendes grecques. > Avec l'échec du dossier DHL et la réduction de 50 pc de ses vols nocturnes à l'horizon 2008 (7000 vols contre près de 14000 actuellement), les autorités belges ont lancé l'idée d'une table ronde sur l'avenir du site. Pour l'Union belge contre les nuisances des avions (UBCNA), il faut que toutes les associations de riverains participent à ce grand rendez-vous aux côtés des acteurs économiques et des syndicats.

© La Libre Belgique 2004