C’est non à un accord politique qui arrange les régions mais ne répondrait pas aux demandes des personnes survolées
Persmededeling B.A.L 25.10.2005
Commentaar : Eens te meer zoals
altijd zijn er punten in waarin ze gelijk hebben en anderen totaal niet.
From: Bruxelles Air Libre Brussel asbl/vzw [mailto:info@bruairlibre.be]
Sent: dinsdag 25 oktober 2005 14:48
Subject: Communique de presse
C’est non à un accord politique qui arrange les régions
mais ne répondrait pas aux demandes des personnes survolées
Comme trop souvent dans la gestion de l’aéroport de Zaventem, c’est dans l’opacité
la plus complète que se poursuivent les négociations sur la répartition des
nuisances générées par l’aéroport.
Tenus à l’écart des négociations, les citoyens des 19 communes
bruxelloises et de la périphérie se montrent plus inquiets à propos des 10
points inconnus qui ont déjà fait l’objet d’un accord, qu’à propos des 4 points
connus, pour lesquels les négociations sont toujours en cours.
Pour eux, il ne peut être question d’accepter de nouveaux
bricolages d’un système de dispersion - inconnu partout ailleurs en Europe - qui
expose un nombre croissant de citoyens aux risques et nuisances des avions, sans
une indemnisation qui leur permette de s’installer ailleurs.
La politique de dispersion provisoire n’a fait l’objet d’aucune
évaluation objective promise et rien ne justifie donc son maintien et le
caractère permanent que les régions envisagent de lui donner.
Les personnes survolées n’accepteront en aucun cas un règlement
définitif qui pérenniserait le principe de dispersion et qui rendrait impossible
l’expropriation des victimes, tant elles resteraient nombreuses.
La mise au « frigo fédéral » de la gestion du trafic aérien de Zaventem n’est
tout simplement « équitable » pour personne, quelle que soit la langue de la
personne ou la commune où elle réside.
Les habitants des 19 communes bruxelloises et de la périphérie
redoutent que l’accord qui se profile entre les deux régions devienne rapidement
une porte ouverte à l’augmentation exponentielle du trafic aérien, déjà voulu
par la s.a. BIAC et par le plan de développement START de la Flandre, qui visent
au doublement du nombre de vols.
Les personnes survolées préfèrent qu’il n’y ait pas d’accord
plutôt qu’un mauvais accord qui ne résout pas leurs problèmes. Elles désirent
que le dossier soit renvoyé au gouvernement fédéral, puisque c’est là qu’est née
la politique de dispersion, puisque c’est là qu’est l’origine des 60 années d’imprévoyance,
puisque c’est là que doivent finalement se prendre les décisions relatives aux
procédures aériennes.
Il y a des années que les victimes des activités commerciales de
l’aéroport urbain de Zaventem demandent que soit définie une politique à long
terme qui tienne compte de son implantation au centre d’une banlieue de plus en
plus urbanisée et de sa trop grande proximité avec une ville d’un million d’habitants.
Elles n’accepteront jamais un accord qui fait fi des règles les plus
élémentaires de sécurité, de l’esprit des directives européennes et des
recommandations de l’OMS, ni un accord qui ne fait que déplacer les problèmes
sans les résoudre.
Non décidément, les Bruxellois et les habitants de la périphérie
ne peuvent se contenter d’un nouveau raccommodage d’une politique de dispersion
irrationnelle qui a fait quasiment l’unanimité contre elle.
Ils demandent au gouvernement fédéral de confier à un groupe d’experts
internationaux le soin de présenter des solutions qui permettent d’assurer un
avenir stable à l’aéroport urbain de Zaventem en exposant le moins de personnes
possible aux nuisances des survols à basse altitude.
Ils lui demandent aussi d’indemniser les victimes qui subsisteront en leur
donnant les moyens de s’installer ailleurs sans frais.
C’est à ce prix que la sérénité reviendra à Zaventem et dans son
environnement.
Ce texte est co-signé par Bruxelles Air Libre Brussel - UBCNA -
Awaccs - Wake-Up Kraainem
(Door omstandigheden geen Nederlandstalige versie beschikbaar.)
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