Wat zwart is wordt wit en wat wit is zwart: draai alles wat u leest om en u heeft de echte waarheid. Bv UBCNA dénonces toutes les vraies interprétations....
UBCNA-Persbericht 27.3.2006
L'UBCNA dénonce toutes les fausses interprétations des
décisions de justice dans le dossier des suvols d'avions autour de Zaventem
L'UBCNA a pris connaissance d'un jugement étonnant, pris par la très
politique 8ème chambre flamande de la Cour d'Appel de Bruxelles et qui impose,
uniquement au bénéfice de certains riverains seulement, de ne pas être survolés
par plus de 16.66 % du trafic aérien.
Ce sont ces mêmes juges qui viennent une nouvelle fois d'imposer une
dispersion illogique, alors que leur premier jugement de novembre 2003 avait
très vite été cassé par la Cour de Cassation.
Ce jugement immature établit donc très clairement une discrimination
flagrante entre d'une part les riverains-survolés autour de Zaventem, soit ceux
privilégiés et NIMBY du Noordrand qui ne pourront jamais être survolés par plus
de la moyenne des vols si toutes les pistes étaient utilisées de façon identique,
soit jamais plus de 16.66 % du trafic, et d'autre part tous les autres riverains
qui deviennent des victimes-survolés et matraqués en permanence, dont
principalement ceux de Bruxelles, de l'Oostrand, de la périphérie Est,
d'Huldenberg, de Waterloo, de La Hulpe, de Neerijse qui, eux, pourront tout
recevoir sur leur tête, et bien plus que 16.66 %... soit 83.34 % du trafic !!!
Ce jugement politique rendu par la Cour d'Appel flamande de Bruxelles le
mardi 21 mars 2006 contient de nombreuses erreurs :
- la validité ou non des normes bruxelloises n'était pas l'objet du litige en
Appel, pour preuve que la Région de Bruxelles-Capitale n'a jamais été appelée à
la barre pour se défendre, que cet arrêté avait bien été soumis en 1999 à l'avis
de la section législation du Conseil d'Etat et qu'aucune sentence ne pourra
jamais être rendue sans qu'une partie n'ait pu se défendre. Donc les normes de
bruit bruxelloises n'ont pas été invalidées ni déclarées inconstitutionnelles
- ces fameuses normes de bruit bruxelloises n'empêchent absolument pas tout
trafic aérien sur Bruxelles, que du contraire, Bruxelles étant déjà fortement
plus survolée que les autres régions. Tout avion qui survole Diegem, avant de
survoler éventuellement le Noodrand si cher à Bert Anciaux, survolera toujours
ensuite Haren et Neder-Over-Hembeek, des entités administratives de la Ville de
Bruxelles ( cet Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du
27 mai 1999 relatif à la lutte contre le bruit généré par le trafic aérien
définit les niveaux de bruit maximals admissibles lors du survol de Bruxelles :
75 dB de jour et 70 dB de nuit par évènement pour le survol de la zone 0 la plus
éloignée de l'aéroport, 85 dB de jour et 75 dB de nuit pour le survol de la zone
1 et 90 dB de jour et 80 dB de nuit pour le survol de la zone 2 la plus proche
de l'aéroport, comme la nuit environnementale se termine à 07 heures locales
mais que la nuit opérationnelle au niveau des routes, des procédures et des
types d'avions se termine à 06 heures locales, ce décret prend en grande
majorité en contravention des avions lourds et bruyants qui décollent entre 06
et 07 heures locales. Ces normes n'empêchent que le survol d'avions anciens et
bruyants non respectueux de l'environnement mais ne condamne pas du tout tout
survol de Bruxelles, c'est totalement faux. Enfin, la région flamande n'a
définit AUCUNE norme environnementale )
- dire que Bruxelles n'est pas assez survolée revient à nier que la moitié des
décollages qui survolent Diegem puis Haren virent à gauche au-dessus de
Bruxelles en survolant successivement Evere, Schaerbeek, Etterbeek,
Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre et Auderghem qui sont toutes des
communes de la région de Bruxelles-Capitale; et c'est aussi nier à l'évidence le
massacre inhumain sous le couloir d'atterrissage de la piste 02, piste qui,
depuis l'abaissement scandaleux des normes de vent par Bert Anciaux, est de plus
en plus utilisée, même sans aucun vent !!! ( 26.55 % d'atterrissages 02 en
janvier 2006 et 32.27 % d'atterrissages 02 en février 2006 )
- une stricte répartition des atterrissages et des décollages sur chaque piste
est techniquement impossible : les pistes ne sont pas identiques, ne sont pas
comparables, certaines ne peuvent pas être modernisées ni prolongées.
Les juges tendancieux de la Cour d'Appel, comme déjà fait en novembre
2003, s'ingèrent dans les compétences du pouvoir exécutif en ordonnant le schéma
de vol à appliquer autour de Zaventem : 16.66 % des atterrissages et 16.66 % des
décollages pour chaque piste, ce qui ne sera jamais techniquement possible :
- cette répartition ne tient absolument pas compte de la sécurité primordiale du
trafic aérien
- cette répartition obligatoire ne respecte pas de voler face aux vents
dominants, priorité sécuritaire du trafic aérien
- cette répartition de 16.66 % oublie que la piste 25 L n'est pas équipée pour
les décollages et que les pistes 07 ne sont pas équipées pour des atterrissages
automatiques aux instruments ou par mauvaise visibilité
- cette répartition de 16.66 % ne respecte pas l'Arrêt de la Cour d'Appel du 17
mars 2005 qui interdit l'utilisation abusive de la piste d'atterrissage 02;
piste 02 plus courte, plus dangereuse et moins bien équipée et qui pour des
raisons scientifiques ne pourra jamais être améliorée au niveau de sécurité à
cause de la présence de 3 lignes de chemin de fer au milieu du faisceau
électromagnétique de son équipement de guidage ILS aux instruments
- cette répartition arbitraire de 16.66 % ne tient pas compte des différences "physiques"
et structurelles des pistes : si les 3 pistes de Zaventem étaient vraiment
comparables, identiques et égales; alors les normes de vent seraient strictement
identiques pour les 3 pistes. Comment alors expliquer que les normes de vent
n'ont absolument jamais été les mêmes sur les 3 pistes? Cette importante
différence de prouve clairement qu'à normes de vent différentes, les 3 pistes
sont fondamentalement différentes et totalement incomparables.
Enfin, il est FAUX de clamer qu'un retour aux procédures historiques
d'utilisation des pistes d'avant 1999 ou d'avant le Plan de Dispersion est
impossible car condamné par la Justice. Rien n'est plus mensonger. Les
procédures d'utilisation de pistes et de routes aériennes qui étaient en vigueur
tant en 1999 qu'avant le Plan Anciaux n'ont jamais fait l'objet de condamnations
ni d'interdiction par la Justice.
Une éventuelle Loi fixant les modalités de modification des procédures
aériennes ne pourrait prendre comme base de départ la situation actuelle qui est
attaquée de toute part. Si on veut faire un travail objectif et scientifique, il
faut partir d'une base de départ stable et non contestée : à savoir
l'organisation des vols telle qu'elle s'est faite sans contestation pendant 30
ans avec des normes de vent incontestées pendant 30 ans, soit le schéma en
vigueur AVANT le Plan de Dispersion de Bert Anciaux.
Il faut aussi mieux contrôler Biac, Belgocontrol et l'Aéronautique par un
vrai institut de contrôle, et non un bazar chargé de stabiliser le bruit et de
geler le Plan de Dispersion. Les frigos du gouvernement débordent de toutes
parts, et il est donc inutile de mettre toute modification du Plan Anciaux au
congélateur pour des décennies; d'autant que la seule et unique décision
officielle du Plan de Dispersion prise par le Conseil des Ministres le 3
décembre 2003 disait bien que cette décision était provisoire et soumise à un
réexamen après évaluation complète et validation d'un cadastre du bruit, toutes
des belles promesses qui n'ont jamais été tenues ni réalisées.
Documentation : Comment mesure-t-on le bruit généré par les
avions ?
Les sonomètres des stations bruxelloises enregistrent un niveau de bruit toutes les secondes. A partir de ces valeurs enregistrées et exprimées en décibels, l¹IBGE repère chaque passage d¹avion et calcule plusieurs indices permettant d¹évaluer l¹impact sonore du trafic aérien :
Exemple : le passage d'un avion provoquant un LAmax de 85 dB(A) au cours d'une nuit de 8h (de 23h à 7h) entraînera un LAeq de 46 dB(A) alors que 10 avions provoquant chacun un LAmax de 85 dB(A) lors de leur passage au-dessus de la station, entraîneront un LAeq(23h-7h) de 56 dB(A) au cours de cette nuit de 8h.
Seuils de bruit recommandés par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
L'OMS recommande un niveau de 50 dB(A) LAeq(T=8h) comme seuil de gêne en journée à l'extérieur. Les études définissent 55 dB(A) LAeq(T=8h) comme seuil de gêne excessive, à partir duquel le bruit est susceptible de nuire à la santé;
Un niveau de 45 dB(A) LAeq(T=8h) est le maximum recommandé pour le bruit à l¹extérieur des habitations pendant la nuit;
Un niveau de 30 dB(A) LAeq(T=8h) est recommandé pour l'intérieur des habitations que ce soit pendant la nuit pour le sommeil ou pendant la journée pour la convalescence, la concentration intellectuelle et l'étude;
Les niveaux de pointe ne doivent pas dépasser 45 dB(A) en LAmax. L'indice d'affaiblissement global d'un local de repos est de l'ordre de 25 dB(A). Autrement dit, le bruit perçu à l'intérieur d¹une chambre à coucher dont les portes et les fenêtres sont fermées sera inférieur de 25 dB(A) au bruit produit à l'extérieur lors du passage d'un avion à basse altitude;
Un passage d¹avion générant un niveau de bruit LAmax supérieur ou égal à 70 dB(A) (45+25) à l'extérieur d'une habitation est susceptible de réveiller ou de perturber le sommeil d'un individu;
L'OMS recommande que les gens puissent dormir fenêtres ouvertes. Les niveaux de pointe ne doivent pas alors dépasser 60 dB(A) en LAmax.
Pour bien suivre...
Consulter le rapport de synthèse (mai 2004) <http://www.ibgebim.be/francais/pdf/Actualites/Synthese_RapportAvions_fin.pdf> des mesures réalisées par l'IBGE (260 k .pdf);
Plus d'information sur la localisation des stations de
mesure <http://www.ibgebim.be/francais/contenu/content.asp?ref=2010> et
l'évolution du réseau.
Jacques VANDENHAUTE
Bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre
Sénateur honoraire
Président de l'asbl UBCNA - BUTV vzw
François van HOOBROUCK
Bourgmestre de Wezembeek-Oppem
Arnold d'OREYE
Bourgmestre de Crainhem
Didier GOSUIN
Député-Bourgmestre d'Auderghem
Georges DESIR
Bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert
Bernard GUILLAUME
Echevin de Schaerbeek
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B - 1150 BRUXELLES
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