Nu lekt de Nederlandstalige pers
door naar BAL die het had terwijl niemand anders het nog wist. Da's goed nieuws:
zo hoort het. BAL weet alles, en de rest weet niets
Het Nieuws: er is geen nieuws, de boel zit muur- en muurvast, Landuyt kan het
niet.
Persbericht Bruxelles AIR LIBRE 27.9.2005
Communiqué de presse du 27 septembre 2005
Le ministre Landuyt doit revoir sa copie
Des « fuites » vers la presse néerlandophone ont mis entre nos mains des
éléments de la note de négociation déposée par le ministre fédéral de la
mobilité concernant l¹aéroport de Zaventem.
Il ressort de ces propositions que :
- Aucune solution n'est proposée au problème actuel
des nuisances sonores et de la sécurité avant 2008, soit pas avant 3 ans.
Ce problème est aujourd¹hui incontestable, comme en témoignent p.ex. les 95.000
plaintes qu'a reçues depuis le 1er janvier 2005 le médiateur de l'aéroport (pour
2.281 en 2003 et 40.973 en 2004).
En attendant, on bétonnera et on continuera à bricoler à la petite semaine un
plan de dispersion, invention exclusivement belge, inconnue ailleurs, rapiécé de
toutes parts.
Alors qu'il est urgent de trouver une solution qui soulage toutes les victimes
actuelles des agressions de l'aéroport.
- La directive européenne 2002/49 invoquée par le
ministre vise à réduire dans toute la mesure du possible le nombre de personnes
exposées aux nuisances sonores provenant d'infrastructures telles que les
aéroports. La dispersion est de facto totalement incompatible avec l'esprit de
cette directive, puisque son objectif et son résultat vont exactement dans le
sens contraire.
- Le ministre y évoque l'application, par un
organisme de contrôle indépendant, des critères de l'Organisation mondiale de la
santé en matière de perturbation de la santé, alors que les normes de bruit de
la Région de Bruxelles-Capitale, supérieures et donc moins exigeantes que les
recommandations de l'OMS, sont violemment décriées par les décideurs politiques
de la Flandre.
- Il est proposé de maintenir la « Route du Canal »
qui traverse la ville de part en part et qui perturbe un très grand nombre de
Bruxellois, notamment dans des quartiers et communes à faibles revenus. Qui a
parlé de dispersion « équitable »?
- Il est également proposé de remplacer
l'utilisation régulière de la piste 02/20 par un usage équivalent des deux
pistes 25R et 25L. Sans modification des virages à gauche et à droite et sans
la suppression de la route du canal, cela revient à venir ajouter les nuisances
d'une partie de Bruxelles et de sa périphérie sur une autre partie de Bruxelles.
Cela reviendra à concentrer encore plus les mouvements sur Bruxelles, zone la
plus peuplée du pays.
- Jamais les densités de population ni le principe
de précaution ne sont pris en considération, alors que ce sont les critères
premiers dans la gestion de toutes les autres infrastructures aéroportuaires
européennes.
- Malgré les demandes constantes des associations
de personnes survolées, le ministre de la mobilité y fige la fin de « nuit » à 6
h du matin et non à 7h, comme cela se pratique ailleurs en Europe et
contrairement aux recommandations des institutions européennes. La Région de
Bruxelles-Capitale l'avait également définie à 7h. La majorité des gens,
travailleurs et écoliers y compris, sont encore dans leur lit entre 6 h et 7 h
du matin, et cette heure de sommeil-là n'est pas un luxe.
- Le ministre propose de limiter le nombre de vol
de nuits à 18.000. Biac a opéré 20.885 vols de nuit en 2003 et 23.108 en 2004.
Schiphol en opère 16.320, Francfort 11.208 et Heathrow 5.800. Au départ de DHL,
il n'en restera que 8.000. Non seulement nous refusons tout nouvel opérateur de
vols de nuit à Zaventem, mais nous demandons la fin de tous les vols de nuit,
comme à Orly, Genève et Sydney.
- Le ministre ne prévoit que de limiter les
futures demandes de permis de bâtir. Il ne prévoit rien sur le financement de
déménagements ou d¹isolation acoustique des victimes.
Ni à l'horizon 2008, ni à l'horizon 2020, jamais
cette note ne propose une vision à long terme pour l'avenir de l'aéroport urbain
de Zaventem.
Biac a été vendue à des conditions mystérieuses et
hermétiques, dont ni les citoyens ni les élus de la Nation n'ont été informés, à
un actionnaire australien qui tient, logiquement, à rentabiliser son gros
investissement en multipliant le trafic aérien par deux au moins. Certains
responsables politiques n'ont eu aucun scrupule à dérouler le tapis rouge pour
Macquarie Airports en lui accordant des privilèges léonins qui nuisent gravement
à la santé et à la sécurité des citoyens belges.
La Région de Bruxelles-Capitale, qui ne profite que
peu des emplois et revenus de l'aéroport de Zaventem, refuse de se voir imposer
de plus en plus de nuisances qui compromettent son habitabilité.
Bruxelles n'a jamais demandé un grand aéroport
situé juste à ses portes. Partout ailleurs en Europe, les activités de fret
aérien, de long-courrier et courrier express, ont été délocalisées vers des
lieux plus adaptés. L'aéroport de Zaventem, tel qu'il est exploité aujourd'hui,
est un archaïsme sans vision à long terme.
Le ministre de la mobilité engage les gouvernements
régionaux à « adapter leur cadre légal ». Les normes de bruit de la région
constituent son seul moyen de défense face à l'aéroport de Zaventem, dont le
développement a été planifié sans qu'elle soit jamais consultée et dont certains
entendent retirer les fruits sans vouloir en assumer les nuisances.
Bruxelles Air Libre Brussel demande aux
négociateurs de la Région de Bruxelles-Capitale de refuser le contenu de cette
note qui n¹améliore strictement en rien la situation des Bruxellois survolés, ni
à court terme, ni à long terme.