B.A.LIbre blijft hameren op zo
weinig mogelijk mensen overvliegen, zgn omwille van veiligheid maar in feite om
te kunnen onteigenen! De hele Noordrand onteigend?
Persbericht 19.4.2005
Le bras de fer entre l'aéroport et ses victimes a commencé
C'est le refus de dialoguer, affiché par le gouvernement fédéral et par la
société australienne qui préside aujourd¹hui aux destinées de l'aéroport de
Zaventem, qui a décidé Bruxelles Air Libre Brussel à passer à l¹action. Alors
que le gouvernement n'arrive toujours pas à assurer une répartition acceptable
des vols existants, il favorise le projet d'augmentation du nombre de vols,
souhaité par la s.a. BIAC. Les personnes survolées ne peuvent accepter
l'aggravation des nuisances qu'elles subissent et viennent d¹entamer un
programme d¹action qui vise d'abord à décourager de nouvelles compagnies long
courrier de venir atterrir à Zaventem.
Le Premier Ministre l'a fort mal pris. Explications.
Avant même que la société australienne Macquarie
n'ait racheté 70% des parts de BIAC, Air Libre avait demandé à la rencontrer
afin d'attirer son attention sur la particularité de cet aéroport qui n'est pas
saturé sur le plan technique mais qui ne peut cependant accroître son trafic à
cause de son implantation trop proche d'une ville d'un million d'habitants,
d'une périphérie fortement urbanisée et d'une série de procès en cours.
Macquarie a fait part de sa volonté de dialogue et de transparence, mais n'a pas
accepté la rencontre, tandis qu'elle rachetait toutes les parts disponibles à un
prix sensiblement supérieur à ses concurrents. Aujourd'hui, il lui faut
rentabiliser son investissement. Elle cherche donc à attirer à Zaventem de
nouvelles compagnies aux vols longs courriers et elle entame des travaux
importants pour accueillir davantage de passagers. Madame Kerrie Mather, qui
dirige le département aviation de Macquarie, n'a pas accepté de rencontrer les
personnes survolées pour évaluer les conséquences du projet qu¹elle vient de
rendre public.
Depuis son arrivée au poste de ministre de la
Mobilité, Bruxelles Air Libre a demandé à rencontrer Monsieur Landuyt, pour lui
soumettre son plan en 10 points pour un avenir durable de l'aéroport.
L'association voulait aussi lui proposer une autre répartition des vols, en vue
de survoler le moins de citoyens possible. Depuis près d'un an, le ministre a
toujours remis la rencontre à plus tard et conseillé aux victimes faire de
l'introspection pour mieux supporter le bruit. Malgré l'explosion du nombre de
plaintes, qui sont passées de 2.500 à 40.000, et les questions posées par la
Commission européenne, M. Landuyt persévère dans le maintien d'une dispersion
des vols au-dessus de zones densément habitées, qui n'est pratiquée nulle part
ailleurs en Europe, parce qu'elle augmente le nombre de personnes exposées aux
risques et nuisances et rend impraticable tout programme d¹expropriation.
Si le gouvernement fédéral et Macquarie nourrissent
l'ambition de développer une grande plate forme aéroportuaire européenne, ce
n'est pas en la maintenant sur le site de Zaventem qu'ils pourront y parvenir..
Par contre, s'ils désirent maintenir un aéroport à Zaventem, il n'y a d'autre
solution que de limiter ses capacités et de le spécialiser dans le transport
intra-européen de passagers.
Alors qu'aucun bureau d'étude n'a été chargé par le
gouvernement d'étudier les modalités de l'xpansion de l'aéroport et qu'aucune
étude d'incidence n'a été commandée, on assiste déjà à la multiplication des
projets visant à en accroître les capacités : projet de développement START du
gouvernement flamand, nouvelles liaisons ferroviaires (diabolo), nouvelles
infrastructures routières, projet de tram, demande de ligne de métro directe et
2.500 nouveaux emplacements de parking déjà en construction, Une ville
nouvelle de bureaux, d'hôtels et de salle de congrès est même prévue sous le nom
d'Airport Village, dans le but d'éviter aux hommes d'affaires de passer par
Bruxelles et de délocaliser à Zaventem des entreprises bruxelloises.
Tout cela au bénéfice d'un aéroport privé, qui n'a plus de national que le nom,
qui vise à devenir la porte d'entrée de la Flandre et dont la licence
d'exploitation a été volontairement rédigée de manière laxiste sur le plan de
l'environnement et muette quant au nombre des vols autorisés.
Les conséquences de ce développement programmé
risquent cependant d'être très lourdes pour Bruxelles et de rendre une grande
partie de la ville inhabitable. Les Bruxellois ne peuvent accepter cette issue
et Bruxelles Air Libre a déjà commencé à écrire aux compagnies aériennes
susceptibles de faire escale à Bruxelles pour les informer de la situation, de
l'insécurité juridique et des réactions prévisibles des personnes survolées. Si
la compagnie chinoise Hainan Airlines a été la première à réagir auprès du
gouvernement belge, elle n'a pas été la seule à recevoir le courrier en d'Air
Libre. Des actions ont aussi été programmées sur le plan juridique avec
plusieurs avocats, sur le plan politique par des rencontres avec les
bourgmestres et au niveau de l'image de l'aéroport.
C'est bel et bien un bras de fer qui est engagé
entre les personnes survolées et l'aéroport et , et il ne cessera pas tant qu'un
dialogue constructif ne sera pas entamé.
La région de Bruxelles ne peut davantage accepter
cette expansion dont les retombées en terme d'économie et d'emplois
profiteraient principalement à la région flamande, tandis que les nuisances
seraient largement déversées sur la région de Bruxelles. La plus grande fermeté
est attendue de la part du gouvernement régional bruxellois face aux pressions
énormes qui vont être exercées sur lui dans les prochaines semaines, pour qu¹il
se plie à un accord définitif de dispersion des vols et à un abaissement des
normes de bruit bruxelloises.
Défendre aujourd'hui la région de
Bruxelles-Capitale contre les nuisances aériennes, n'est ce pas finalement aussi
défendre sa viabilité économique et même sa viabilité tout court ?