CdH EIST VAN REGERING EINDELIJK NACHT VAN 23-7 U., NACHTELIJKE QC TOT
SLECHTS 8 IPV 12 MAAR: ALLEEN OM BRUSSELAARS TE ONTLASTEN
PERSBERICHT dd 7.5.2004
Survol de Bruxelles : la santé et la sécurité des citoyens méritent mieux que
cela
On allait voir ce qu'on allait voir ! Il y a une semaine, Louis Michel exigeait
la tenue d'un kern pour résoudre le problème des nuisances sonores subies par
une partie des bruxellois francophones. Ce faisant, il évitait bien de dire
qu'il reprenait tout simplement à son compte le travail et les propositions
faites personnellement et de sa propre initiative par le médiateur Philippe
Touwaide.
Aujourd'hui, on a effectivement tout vu ! Le point du jour est retiré du Conseil
des Ministres, on en parlerait quand même à demi-mot ; on apprend par ailleurs
qu'un « accord » aurait été dégagé il y a déjà quinze jours (quel sens donner
alors à la sortie la semaine passée du Vice-Premier Ministre, sinon un sens
purement médiatique ?)... Bref, la vérité et la transparence sont totalement
bafouées par la majorité libérale-socialiste dans ce dossier.
Quoi qu'il en soit, s'il semble bien qu'un accord ait été trouvé, il démontre
également sur le fond la mollesse dans la gestion politique du dossier du survol
de Bruxelles.
Le MR et le PS accepteraient en effet que seules les 9 propositions tolérées par
le Ministre Anciaux soient prises en considération, alors que le médiateur de
l'aéroport de Bruxelles National avait proposé ni plus ni moins 55 propositions
pour alléger radicalement les nuisances sonores générées par l'aéroport.
Pour Joëlle Milquet, Présidente du cdH, et Benoît Cerexhe, Chef de groupe
bruxellois, les 9 propositions politiques prises en considération par le
Gouvernement n'ont hélas qu'un faible impact sur la réduction du volume sonore
souhaité. Surtout, elles ne remettent nullement en cause la philosophie du plan
Anciaux :
Au mépris des règles fondamentales de sécurité, la piste 02/20 sera toujours
utilisée régulièrement et le survol des zones riveraines reste toujours aussi
bas.
Au mépris du sommeil des riverains, aucune décision politique n'est envisagée
par rapport aux vols de nuit : le Gouvernement a notamment
refusé de prendre en considération les propositions d'étendre la période de nuit
jusqu'à 7 heures ou de diminuer leur quota bruit à 8 ; il ne se positionne
toujours pas sur la volonté de BIAC de déroger à la limite des 25.000 mouvements
la nuit par an, laissant à cette société les rênes.
Au mépris de l'objectivité du dossier, aucune décision n'est envisagée pour
diminuer les nuisances causées par la piste 25 droite, alors qu'il leur était
pourtant proposé de répartir son trafic sur 4 nouveaux couloirs.
Au mépris des règles légales et de la qualité de vie des habitants de Bruxelles,
les zones dont le survol est interdit seront toujours survolées, sans que des
sanctions ne soient rendues effectives et renforcées.
Les « décisions » du gouvernement dans ce dossier sont tout simplement
inadmissibles pour les riverains de l'aéroport de Bruxelles National en
particulier et pour l'ensemble des citoyens en général. Il est très inquiétant
de voir une majorité gérer d'une telle manière une problématique aussi grave qui
concerne la santé et la sécurité d'un million de citoyens.
Seul pour finir dans cette affaire, le médiateur fédéral a osé prendre des
initiatives personnelles alors qu'il appartenait aux francophones de la majorité
de le faire.