Riverains pas auditionnés à priori pour le projet de loi sur les avions
From:
Infos Riverains [mailto:infos.riverains@belgacom.net]
Sent: woensdag 24 mei 2006 18:46
To: Infos Riverains
Subject: Riverains pas
auditionnés
La Commission de
l'Infrastructure de la Chambre a décidé, mercredi, majorité contre opposition de
procéder à une série d'auditions à propos du projet de loi du ministre Landuyt
définissant un cadre de procédure à respecter pour modifier à l'avenir l'usage
des pistes et routes aériennes.
Consensus
Contrairement aux opérateurs (BIAC, Belgocontrol...), aux experts,
aux médiateurs de l'aéroport et aux associations régionales d'environnement, les
associations de riverains ne seront pas auditionnées à priori. Ils devront
d'abord transmettre un mémorandum écrit au sujet du contenu du projet de loi. Le
sp.a-Spirit, la formation du ministre Landuyt, ne souhaitait pas leur audition
vu leur nombre, mais pour trouver un consensus, il a finalement été décidé que
les associations seraient invitées à envoyer à la Commission un mémorandum écrit.
Médiateurs
La Commission évaluera ensuite l'opportunité d'entendre certaines d'entre elles,
le cas échéant par groupement représentatif. Le ministre
Renard ( sic ! ) Landuyt a
fait valoir que les médiateurs avaient notamment pour mission de collecter et
transmettre les plaintes des riverains et qu'ils pouvaient dès lors faire part
des analyses que leur transmettraient les groupes de riverains. Cette formule a
été vivement contestée par l'opposition.
Contestation
Marie Nagy (Ecolo) aurait souhaité que l'on autorise toutes les auditions. Pour
elle, les auditions devaient être organisées pour l'ensemble des acteurs ou pour
personne, et à ce tarif, il n'y a pas plus de raisons d'entendre le gestionnaire
de l'aéroport que les riverains. Luc Lavaux (cdH) a jugé inacceptable que les
riverains doivent se soumettre à "un examen de passage", dont sont exonérés les
opérateurs. A ses yeux, les députés n'auraient pas à se réunir s'il n'y avait
pas de victimes de ces nuisances.
Mépris
Par ailleurs, l'association Bruxelles Air Libre a protesté contre "la
persistance du ministre Landuyt dans son mépris de la démocratie". A ses yeux,
non content d'être "sourd aux revendications des victimes de l'aéroport et
d'ignorer les décisions de justice successives", le ministre Landuyt refuse de
respecter la procédure parlementaire normale pour l'examen de son projet de loi.
Non respect
D'après l'association, le ministre a refusé d'en exposer la teneur devant la
Commission des Infrastructures de la Chambre. Il a simplement enjoint aux
membres de cette Commission de lire son texte, mais il a programmé une autre
réunion, à huis clos, avec les seuls parlementaires de la majorité.