Communiqué de Presse de l'UBCNA du lundi 2 avril 2012
Brussels Airport : Où sont les
fonds d'isolation et d'expropriation à Brussels Airport ?
Que Brussels Airport gère d'abord son environnement avant d'attaquer les
bonnes politiques environnementales menées par la région wallonne à Charleroi
et à Liège
L'Union Belge Contre les Nuisances des Avions ( asbl UBCNA ) dénonce la
stupide gue-guerre que mène Brussels Airport et son CEO Arnaud FEIST contre
les aéroports de Charleroi et de Liège.
Que Brussels Airport balaye d'abord devant sa porte, avant de tenter de
critiquer les aéroports wallons. En effet, la région wallonne et les ministres
Kubla puis Antoine ont pris le problème des nuisances des avions par le bon
côté, et sont parvenus à résoudre la question du bruit autour de leurs
aéroports par une politique régionale audacieuse d'expropriations et
d'isolations des habitations situées sous les couloirs finaux de Charleroi et
de Liège.
Brussels Airport, propriété de financiers canadiens et australiens, est le
plus mauvais aéroport du monde au niveau environnemental.
Pas un centime d'euro ne sera consacré à des mesures environnementales dans le
plan de développement quinquennal 2012-2017 de Brussels Airport : toujours pas
de hall pour les essais de réacteurs ( pourtant annoncé par Dehaene en 1989 ),
aucun mur anti-bruit autour de l'aéroport, pas de fonds d'isolation ni
d'expropriation, aucune nouvelle piste décentrée au milieu des champs comme à
Schiphol. De plus, Brussels Airport ne pratique la concertation qu'avec les
seuls riverains de la région flamande, négligeant tant les bruxellois que les
wallons, qui sont pourtant les riverains les plus survolés.
Si Brussels Airport perd du trafic cargo et passager, c'est à cause de sa
désastreuse gestion du dossier des nuisances, des amendes bruxelloises et des
astreintes dues suite aux condamnations de l'Etat belge dans l'utilisation
fautive de la piste d'atterrissage 02; et pas à cause d'avantages tarifaires
quelconques.
Liège Airport dépasse Bruxelles en terme de tonnage de fret cargo transporté :
à Liège, les avions atterrissent et décollent jour au nuit sans nuire, sans
survoler des habitations et sans aucune contestation. De même le nombre de
charters est plus important à Charleroi qu'à Bruxelles; il serait temps que
l'arrogance de Brussels Airport soit remise en question, et que ses dirigeants
cessent de mépriser les riverains, les bourgmestres et les habitants situés
autour de Zaventem.
Que Brussels Airport s'intéresse enfin un tant soit peu à l'environnement, et
tout n'ira que mieux autour de Bruxelles-National; mais investir dans
l'environnement ne rapporte rien financièrement parlant, tout le problème des
financiers qui gèrent cet aéroport, et qui veulent que tout investissement
soit rentable en ne pensant qu'à construire des bureaux, des magasins, des
shoppings, des salles de réunion et d'autres activités lucratives qu'ils
louent chèrement.
Le prix de l'environnement, c'est le silence des riverains, et ce prix là
Liège et Charleroi ont eu le courage de le payer.
François van Hoobrouck
Vice-Président de l'UBCNA
Burgemeester Wezembeek-Oppem neemt de pen op:
zoek de 7 fouten.
Commentaar Daedalus: "Mijnheer François Hoobrouck
d'Aspre mag dan plaatsvervangend burgemeester zijn van de faciliteitengemeente
Wezembeek-Oppem, gelegen in de Oostrand onder de rook van de luchthaven. Hij mag
dan beroep kunnen doen op de ongeëvenaarde dossierkennis van de heer Touwaidein
dezen. Maar daarom klopt wat hij schrijft nog niet. Speel het spel der 7
vergissingen (het persbericht is gedateerd op 2 april dus een aprilvis kan het
niet zijn) en stuur ons de zeven groteske onwaarheden die de heer burgemeester
hier debiteert.
Een vraag aan mijnheer van Hoobrouck: "Welke omwonenden
zouden dan rond Brussels Airport stil moeten blijven?" als hij schrijft : Le
prix de l'environnement, c'est le silence des riverains, et ce prix là Liège et
Charleroi ont eu le courage de le payer. " In elk geval blijven hij en zijn
medeburgemeesters nu al twee decennia alvast verre van stil en betalen ze steeds
minder of liever.
Een tweede vraag aan mijnheer van Hoobrouck: "Waar
komen de rechtszaken vandaan die in 2010 tegen de luchthaven van Bierset werden
aangespannen en wie eiste de dwangsommen?"
Een derde vraag aan mijnheer van Hoobrouck: "Hoe komt
het dat u bewoners van twee regionale luchthavens die elk maar 1/5 van het
aantal bewegingen van Brussel Nationaal hebben, met die laatste vergelijkt?"
Nog een vraag aan mijnheer van Hoobrouck: "Mochten er
onverhoopt (je weet maar nooit) toch door de federale regering fondsen worden
vrijgemaakt om zoals in St Georges sur Meuse bij Bierset te onteigenen en te
isoleren, komt zijn gemeente daar dan ook voor in aanmerking? Of zal hij (als
hij dit al bij leven meemaakt, hij is inmiddels al 77) bestrijden dat zijn
gemeente dit nodig heeft, daarmee meteen toegevend dat er bij hem (vlak onder
baan 20) nog nauwelijks gevlogen wordt en dat er wel degelijk elders
geconcentreerd wordt?